Ferrari

Au delà du gros passage à vide de Vettel, la scuderia se retrouve au mieux avec une situation rare pour elle : potentiellement deux pilotes de premier niveau si Vettel revient.

Ce n'est pas arrivé depuis Mansell et Prost et cela a rarement était pour le mieux.

Quand même, il y a eu des saisons ou les deux pilotes Ferrari figuraient parmi le Top pilote depuis 1990 (Massa/Raïkkönen en 2007/2008 - Vettel/Räikkönen plus récemment…).

Massa

Pour le reste dans les cas de figure que tu mets en avant, il y avait clairement un premier pilote chaque saison et c'est d'ailleurs ce qui risque d'arriver la prochaine saison

Comme il y avait clairement un premier pilote en début de saison (Vettel) mais de part les performances de son coéquipier et associés à ses contre-performances, la donne est en train de changer.

Ca fait du bien quand même de voir l'éclosion "surprise" d'un jeune pilote à la tête bien faite avec déjà une histoire…

Cela nous change de certains jeunes merdeux ou ces pilotes protégés ou tout a été programmé depuis quasiment l'enfance.

Ce n'est nullement une attaque contre Leclerc qui effectivement me semble plus mature et équilibré que bien des gamins de son âge.

Dans cette période de négociation, tout le monde semble prendre des pincettes avec Ferrari.

Il ne me semble pas improbable que le regain de performance moteur de la Scuderia fût le fruit d’une exploitation d’une zone floue du règlement concernant les débits en carburant.

Cette limite en débit fait que les ingénieurs peuvent assez facilement calculer une asymptote de puissance basée sur le pouvoir énergétique du carburant et le rendement optimal d’un moteur à explosion.

Le gain de performance de Ferrari était suspect pour beaucoup depuis longtemps.

Quand on découvre la note de clarification de la FIA, l'astuce qui était potentiellement exploitée montre à quel point il est aujourd'hui fort complexe de contrôler l'esprit et la lettre du règlement.

Pour faire "simple" il s'agit de tromper le système de mesure du débit en jouant sur la bande passante du filtre anti-repliement du système d'échantillonnage temporel de mesure.

C'est du traitement du signal "inversé" on influe sur la forme d'onde de ce qui soit être mesuré pour fausser la mesure en créant volontairement des artefacts

Le système de contrôle est parfaitement opérationnel, mais se retrouve dans l'incapacité d'effectuer une mesure réelle de ce qu'il doit mesurer.

C'est absolument brillant et très loin de ce que furent pendant longtemps les contournement du règlement.

Le spécialiste du traitement numérique du signal qui sommeil en moi est absolument admiratif, c'est très élégant

> Pour faire "simple" il s'agit de tromper le système de mesure du débit en jouant sur la bande passante du filtre anti-repliement du système d'échantillonnage temporel de mesure.

Mais la FIA pourrait résoudre ça avec un système ayant une plus grande bande passante pour rendre ce genre de contournement inopérant (ou bien plus difficile à mettre en œuvre).

En fait c'est étonnant qu'un système de mesure de la FIA ne soit pas conçu pour éviter ce genre de contournements. On pourrait penser que d'autres capteurs du genre pourraient subir des contournements similaires.

> Le spécialiste du traitement numérique du signal qui sommeil en moi est absolument admiratif, c'est très élégant Taquin

C'est effectivement très malin et ça a du demandé pas mal de travail ne serait-ce pour l'identifier.
Ferrari aurait peut être du investir ce talent, ce temps et cette énergie dans une monoplace mieux conçue.

ce à quoi ils n’avaient pas pensé c’est la possibilité d’utiliser les actionneurs regulant le débit pour faire de la synthèse additive.

La courbe de débit générée est riche en harmoniques et une part résiduelle conséquente de l’énergie est au delà d’une fréquence de Nyquist raisonnablement choisie au regard d’une mesure normale de débit

C’est vraiment un contournement très malin et d’un nouveau type par rapport à ce qu’on à connu jusqu’ici.

Renault a écrit:

Ferrari aurait peut être du investir ce talent, ce temps et cette énergie dans une monoplace mieux conçue.

c’est au contraire une idée peu onéreuse à mettre en œuvre une fois qu’on l’a.

le ROI doit être un des meilleurs de tous les investissement des écuries sur les dix dernières années

Loyola a écrit:

Renault a écrit:

Ferrari aurait peut être du investir ce talent, ce temps et cette énergie dans une monoplace mieux conçue.

c’est au contraire une idée peu onéreuse à mettre en œuvre une fois qu’on l’a.

le ROI doit être un des meilleurs de tous les investissement des écuries sur les dix dernières années

Il a fallu le trouver quand même. Et comme maintenant c'est vraiment interdit ça ne fonctionne plus.

C'est le genre d'idées qui nécessitent avant tout du jus de cerveau et de l'imagination.

C'est un investissement très faible au regards des coûts de R&D habituel de la F1 et le ROI sur quelques GP est absolument remarquable

Le microcosme bruisse de rumeurs sur un avenir d’Hamilton à Maranello.

Le fait qu’il y est des contacts est un non événement.

On sait aujourd’hui que tous les pilotes et tous les ingénieurs de haut niveau sont un jour approchés par Ferrari.

Les anecdotes à ce sujet son nombreuses.

Une assez savoureuse de l’époque du Commendatore voulant Ducarouge et Senna :

« j’ai gardé ces rencontres avec Enzo Ferrari pour moi. Les seuls qui étaient au courant étaient Marco Piccinini qui y assistait, et Ayrton. Une première rencontre à eu lieu dans le bureau d’Enzo Ferrari à Maranello et une seconde, plus incroyable, plus rocambolesque, s’est tenue chez Monsieur Ferrari, dans sa maison de Modène. Celle là, je ne suis pas prêt de l’oublier, c’est une vraie histoire, presqu’un film à l’italienne !

C’était pendant ma période Lotus, j’étais chez moi à Norwich, dans ma petite maison, un dimanche matin vers 8 heures, le téléphone sonne, j’étais à peine sorti de mon lit. Au bout du fil quelqu’un avec l’accent italien : « Allo c’est Marco Piccinini ». Je commence par lui demander ce qui lui arrive pour qu’il m’appelle chez moi un dimanche, « Gérard, je dois te dire que sur l’aéroport de Norwich , il y a un jet de l’Aeroleasing qui t’attend parce que l’Ingeniere veux te voir à Modène ce midi. »

J’avais vraiment cru à une farce mais Marco a beaucoup insisté, je me suis dit qu’il fallait quand même aller voir si c’était bien vrai, l’aéroport n’était pas loin, je me prépare, prends ma voiture et 20mn après j’arrive à l’aéroport, désert, comme peuvent l’être les petits aéroports de province un dimanche. En effet, il y avait bien un Jet AeroLeasing sur le tarmac, une jeune femme s’est approchée de moi dans le hall, j’étais bien attendu.
Après 10 mn de vol, Marco Picccinini m’appelle pour me remercier et surtout pour m’expliquer comment les choses allaient se passer à mon arrivée à l’aéroport de Bologne. Une personne m’attendrait à ma descente de l’avion et me guiderait directement à une voiture sur un petit parking de l’aviation privée, pas de douane, sortie très discrète.

Tout s’est passé comme prévu et dans cette fameuse voiture, à côté du chauffeur, une personne correspondait par talkie-walkie. Je ne comprenais pas tout ce qui se disait mais j’étais là et tout était ok. Marco m’avait prévenu que pour aller directement à la maison d’Enzo Ferrari des tas de précautions devaient être respectées mais ça frisait un peu trop la parano à mon sens. À un péage sur l’autoroute on m’a fait changer de voiture, au cas où on aurait été suivis. À Modène, un grand porche s’est ouvert à notre approche et pratiquement sans nous arrêter nous sommes entrés dans une cour intérieure, les portes se sont immédiatement refermées derrière nous. J’avais l’immense privilège d’être chez Enzo Ferrari. Marco était là et s’est empressé de s’excuser pour tous ces mouvements qu’il justifiait par le fait que l’Ingénieur était très épié. Je me suis retrouvé dans un grand bureau très sombre où Enzo nous attendait, Marco m’a fait assoir sur le coté droit, très près du bureau et lui resté debout à 2 ou3 m derrière moi. Etonnante atmosphère !

J’étais très très impressionné, j’en menais pas large. Avec l’épisode de la route depuis l’aéroport, je me rendais compte qu’ici tout était très spécial. L’atmosphère confinée, très sombre, qu’il y avait dans cette pièce, Marco debout derrière moi et Enzo derrière son grand bureau avec ses lunettes un peu foncées, tout cela me figeait littéralement. Je vivais là un moment indéfinissable, c’était, je dois l’avouer, trop solennel, presque oppressant.
Démarre alors un dialogue, en italien, surréaliste, Enzo Ferrari, avec le sourire et d’une voix très douce : »Petit, c’est toi que je veux à la Ferrari.Moi : C’est impossible, Marco le sait, je suis chez Lotus avec Ayrton.Ferrari : Mais je veux Ayrton aussi. Moi : Mais j’ai signé un contrat. Ferrari : Ce n’est pas grave nous paierons ce qu’il faut, nous avons les avocats qu’il faut. »

Il avait des post-its rose sur lesquels il écrivait des sommes en dollars et il les faisait glisser sur son bureau dans ma direction pour que je les voie bien et il me disait : « Regarde petit, regarde », puis il me redisait combien il tenait à ce que je vienne rejoindre la Scuderia.

Je faisais semblant de pas voir et je repoussais son papier, très lentement. Comprenant certainement que je refusais ses propositions, il reprenait un post-it et il notait une somme plus importante. Je ne dirais jamais les sommes que je lisais, c’était fou. L’entretien a duré un bon moment, il insistait tellement que cela devenait presque insupportable. J’avais un immense respect pour lui et la situation devenait difficile pour moi. Je ne savais plus quoi lui dire pour m’en sortir alors, le plus sérieusement possible j’ai dit : « Merci beaucoup Ingénieur, votre proposition est un très grand honneur pour moi, mais je ne peux pas quitter Lotus. » Ils m’ont ramené à Bologne et le Jet a redécollé pour Norwich. Quelle histoire !

Il y a eu une suite qui s’est déroulée à Brands Hatch GP, un soir dans le Motorhome Ferrari où j’avais emmené Ayrton, nous avons vécu Ayrton et moi un très grand moment. En direct, haut-parleurs ouverts, un échange téléphonique entre Enzo Ferrari et Marco Piccinini, où l’ingénieur faisait savoir à Marco, tout le mal qu’il pensait de lui de ne pas avoir réussi à me convaincre de rejoindre la Scuderia. C’était violent et j’avoue que je n’étais pas si fier d’être responsable de cette mémorable dispute.»

Mamma mia, encore raté ?

Nextgen-auto.com a écrit:

Nous vous rapportions il y a quelques jours des rumeurs quelque peu inquiétantes au sujet de la nouvelle Ferrari, qui avait été décrite comme "peu impressionnante" par les ingénieurs qui en parlaient, selon une source proche de Ferrari.

Une inquiétude qui semble se confirmer si l’on en croit le magazine allemand Bild, qui explique que les données de la soufflerie sont pires que ce qui était initialement prévu.

Selon la publication, la voiture pourrait avoir un sérieux problème fondamental sur l’aérodynamique qui n’aurait pas encore été résolu par les spécialistes en soufflerie et en simulateur. Il se situerait sur le concept même de la monoplace, alors que la Scuderia aurait choisi d’incliner la voiture encore plus vers l’avant (angle du rake), comme Red Bull.

"Cela vous aide dans plusieurs domaines" a déclaré l’ancien designer, Gary Anderson, à propos du ’rake’. "Mais si une petite chose est ratée, il y a une réaction en chaîne depuis l’aileron avant. Et vous avez alors un problème sérieux qu’il n’est pas simple de résoudre."

Bien sûr il faut prendre ces bruits avec des pincettes. Cependant, et je crois que c'est le sentiment de beaucoup, il se pourrait bien que le principal adversaire de Mercedes en 2020 ne soit pas Ferrari mais bien Red Bull-Honda.

Étrange que cela fuite ainsi, quand bien même ce serait vrai.

Les rumeurs de ce genre sont assez rare à l’intersaison.

Certains chez Ferrari auraient ils mal digéré le dernier changement de direction ?

Il y a beaucoup de fuites concernant la Scuderia c’est temps ci.

La FIA a bouclé son enquête sur la légalité du moteur Ferrari et annonce... que les conclusions resteront confidentielles.

https://fr.motorsport.com/f1/news/fia-accord-prive-moteur-ferrari/4700631/

Heureusement que c'est Ferrari !

La décision est vraiment des plus cryptique.

Soit nous sommes sur la marge du respect de la lettre du règlement sans en respecter l'esprit et la communication est pour le moins maladroite.

Soit la tricherie est avéré et nous sommes dans l'intérêt supérieur du business comme avec MS en 1994.

Comme on pouvait s’y attendre ils ont fait l’unanimité des écuries non liées à Ferrari avec cette procédure opaque.

Je me demande vraiment comment la FIA a imaginé un seul instant qu'un truc de cet acabit pourrait passer.

D'autant plus en pleine période de renégociation des accords avec aucune écurie formellement engagée pour la suite.

Je ne comprend pas.

C'est en effet une situation bizarre, mais est-ce que la FIA pouvait vraiment faire autrement ?

Leur dernier communiqué semble tabler qu'ils pensent que Ferrari n'a pas respecté le règlement mais qu'ils ne peuvent pas forcément le prouver de manière certaine.

La communication est on ne peut plus amateur, ils rentrent dans le minimum de détail après l’exaspération prévisible des acteurs de la F1.

Je ne crois pas àu. traitement de faveur de Ferrari, la FIA a peut-être même obtenu un accord de valeur pour la suite face à un problème difficile, mais la communication est absolument catastrophique pour toutes les parties.

Todt a quasiment officialisé le contournement de l'esprit du règlement par Ferrari et l'impossibilité de le prouver.

De plus Ferrari a visiblement accepté dans l'accord des sanctions.

Nous sommes bien dans le cadre d'un litige réglé par un accord où les autorités et Ferrari ont tous les deux faits un pas.
- La FIA a renoncé à une procédure visiblement incertaine.
- Mais Ferrari se sentait suffisamment menacé pour accepter un accord avec des sanctions.

Il semble clair que Ferrari avait trouvé un moyen de contourner les dispositifs de contrôle de la FIA.

En matière de tricherie c'est une approche très différente de ce que nous avons connu jusqu'ici : on by-pass les organes de mesures.

Todt ferait-il un puputsch contre ses anciens amis ?
https://fr.motorsport.com/f1/news/fia-modifier-reglement-facilement-crise-majorite/4784353/

C'est à la guerre que se révèlent les grands chefs.

J'avais publié les éléments officiels issues du rapport d'activité de Ferrari qui est maintenant une société côté.

L'importance fondamentale de la F1 pour Ferrari y est plusieurs fois expliqué en détails et très clairement.

Todt le sait et c'est publique.

Ferrari bluff, de plus il est très loin d'être certains que de telles budgets puissent être conservés à moyen terme avec ou sans plafond.

La crise économique qui se profil risque d'être majeur.

Quant à la place même de l'automobile et des sports mécaniques qui était déjà très délicate avant ...

Une équipe 100% latine chez Ferrari, il faut sans doute remonter aux années 80 pour voir ça.

Arnoux & Tambay ?