J'ai toujours vu GTO comme plutôt le bureau d'étude de Barnard avec les fonds de Ferrari que comme une extension de Ferrari qui pourrait être dirigée par quelqu'un d'autres le temps voulu. Peut être que je me trompe mais ça change beaucoup la perception. D'autant que depuis les années 80 le monde a changé, les structures sont de plus en plus internationalisées et flexibles de ce point de vue. Est-ce que Ferrari perdrait plus en ayant une antenne dédiée qu'en restant une équipe certes performante mais n'arrivant plus à gagner un championnat faute de talents ?
En tout cas Ferrari a montré dans les années 90 et 2000 que de miser sur les talents étrangers (Brawn, Todt, Byrne, Stepney et d'autres) pouvait fonctionner même si l'usine et les bureaux restaient en Italie. Cela ne serait qu'une étape suivante dans la diversification en ayant le pôle principal en Italie mais en ayant la capacité d'attirer les talents étrangers sans exiger le déménagement sur site. Mais je le conçois que pour l'image de marque de Ferrari et même l'héritage historique cela n'est pas évident, mais à un moment faut choisir entre vouloir redevenir l'équipe de premier plan qu'elle veut être ou rester un outsider sympa mais incapable de gagner un titre comme ils sont depuis 2009 (presque 15 ans).
Après le pôle anglo saxon pour l'automobile pourrait changer aussi. Déjà en 2017 Mclaren avait du mal à attirer des candidats étrangers pour venir à cause du Brexit (comparé à avant), suivant la tournure à terme la dynamique pourrait changer aussi.