Ferrari

Loyola a écrit:

Une nouvelle révolution de palais semble se profiler

Ce serait curieux de voir Binotto, un pur ingénieur, prendre la tête de la Scuderia. Un destin à la Ross Brawn ?

La formation de l’italo-suisse est quand même plus sérieuse : EPFL

Sergio Marchionne serait très malade et quitte ses fonctions chez Fiat et Ferrari avec effet immédiat. Il est remplacé par un duo Louis C. Camilleri - John Elkann ce dernier étant si je ne m'abuse l'héritier de la famille Agnelli).

Comme on dit, une page se tourne... On attend Loyola pour l'éloge.

Il n’est heureusement pas encore mort.

Effectivement Elkann est l’héritier du clan Agnelli par sa mère

Hélas, c'est finalement arrivé. :/

La presse salue en Marchionne l'homme qui a sauvé l'empire Fiat et décrit son alliance avec Chrysler comme un coup de génie.

L'ami Loyola a sûrement un avis sur la question.

Bilan contrasté, il a incontestablement retourné la situation d’un point de vue financier mais d’un point de vue industriel c’est plus discutable à moyen terme.

Fiat est réduit à quelques modèles qui certes sont fort rentables, Chrysler est de plus en plus une coquille et in-fine la plus grande part de la rentabilité vient de Jeep dont le patron vient deprendre les rênes opérationnelles de l’ensemble de l’activité.

Le groupe est de moins en moins italien et certains se demande s’il ne va pas être vendu par appartement avec un beau portefeuille de marques.

Il devait de toute façon céder sa place l'année prochaine.

Après un décès fort jeune.

Énième révolution de palais à Maranello, Binotto remplace Arrivabene:

https://motorsport.nextgen-auto.com/Officiel-Arrivabene-s-en-va-Binotto-le-remplace-chez-Ferrari,133772.html

Hâte de lire l'analyse de Jean-Louis Moncet.

Business as usual une révolution de palais chez Ferrari.

Sauf erreur c’est la première fois depuis Ross Brawn qu’un profil technique se retrouve à la tête d’ ecurie.

Et encore Honda n’était pas un top team, Brawn ne le fût que dans ses résultats de circonstances et Mercedes ne l’étais pas sous la direction de Brawn.

Bref il y a très longtemps qu’un profil de ce type n’a pas été à la tête d’un top team

A quand la prochaine révolution de palais ?

Ce qui est surprenant c'est que certes la Ferrari n'est pas à la hauteur des espérances mais elle n'est pas à la rue non plus. En peu de temps ils ont perdu de gros points suite à des errements stratégiques, comme les qualifications à Monaco, ou par des consignes d'équipe précoces et non adéquates à la situation de piste.

Des têtes pourraient tomber rapidement.

Mon hypothèse est que Ferrari souffre d'une guerre interne de clans depuis la mort de son fondateur que seul tout avait réussi a maitriser.

Le pouvoir a changé de mains cette année mais l'écurie n'a pas pour autant retrouvé sa cohésion.

Bon sang... Charles !

Loyola a écrit:

Mon hypothèse est que Ferrari souffre d'une guerre interne de clans depuis la mort de son fondateur que seul tout avait réussi a maitriser.
Le pouvoir a changé de main cette année mais l'écurie n'a pas pour autant retrouvé sa cohésion.

Si c'est depuis 1988, les effets collatéraux du deuil du "Père" sont effroyablement longs...

hello green

Hello.

Impossible de ne pas penser à vous tous, "anciens", si proches et si loin à la fois...
Cela n'a pas changé : il n'y a qu'ici où je prends plaisir à vous lire et à échanger autour de notre culte nécrophile du sport automobile.

Sur Twitter, aïe ! J'en ai mal à l'argumentation.

Il est revenu !

Sinon des têtes de sous-fifres commencent à tomber: https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/sous-le-feu-des-critiques-ferrari-fait-quelques-changements,138125.html

Nous sommes quand même dans la seconde grande période sans titre pilote de l'histoire de Ferrari.

- De 1980 à 1999 ce furent vingt campagnes infructueuses
- De 1965 à 1974 ce furent dix campagnes infructueuses

Depuis 2008 et en considérant que la saison actuelle a peu de chance de conduire à un titre pilote nous sommes sur une série de 12 saisons infructueuses.

Maintenant que Ferrari est une société côté on a accès aux rapports financiers.

Il est intéressant de lire ceci dans la part décrivant les risques pour le futur de l'entreprise :

"Our brand image depends in part on the success of our Formula 1 racing team.
The prestige, identity, and appeal of the Ferrari brand depend in part on the continued success of the Scuderia Ferrari racing team in the Formula 1 World Championship. The racing team is a key component of our marketing strategy and may be perceived by our clients as a demonstration of the technological capabilities of our sports, GT, special series and Icona cars which also supports the appeal of other Ferrari-branded luxury goods. We have focused on restoring the success of our Formula 1 racing team as our most recent Drivers’ Championship and Constructors’ Championship were in 2007 and 2008, respectively. We are focused on improving our racing results and restoring our historical position as the premier racing team. If we are unable to attract and retain the necessary talent to succeed in international competitions or devote the capital necessary to fund successful racing activities, the value of the Ferrari brand and the appeal of our cars and other luxury goods may suffer. Even if we are able to attract such talent and adequately fund our racing activities, there is no assurance that this will lead to competitive success for our racing team.
The success of our racing team depends in particular on our ability to attract and retain top drivers and racing management and engineering talent. Our primary Formula 1 drivers, team managers and other key employees of Scuderia Ferrari are critical to the success of our racing team and if we were to lose their services, this could have a material adverse effect on the success of our racing team and correspondingly the Ferrari brand. If we are unable to find adequate replacements or to attract, retain and incentivize drivers and team managers, other key employees or new qualified personnel, the success of our racing team may suffer. As the success of our racing team forms a large part of our brand identity, a sustained period without racing success could detract from the Ferrari brand and, as a result, potential clients’ enthusiasm for the Ferrari brand and their perception of our cars, which could have an adverse effect on our business, results of operations and financial condition."

Le chantage au retrait de la F1 est vraiment du pipeau :-)

Et pourtant est-ce que ce genre de publications va aider la F1 à remettre en cause le statut de Ferrari en terme de droits de véto ? Pourtant ça devrait, bien que je ne crois pas que Bernie comme les autres écuries étaient dupes au sujet du sérieux de cette menace.

Alors que pour Red Bull, Mercedes ou Renault, cela serait plus crédible.

Il me semble que depuis l'arrivée de Todt à la tête de la FIA, le pouvoir de Ferrari a réellement diminué.

Après le droit de veto est un héritage qui ne doit pas être évident à reprendre.

Pour finir la lecture du rapport d'activité de Ferrari est des plus intéressante, je regrette de ne pas m'y être plongé plus tôt

Quelles autres renseignements pertinentes tu as trouvé dedans ?

J'ai déjà regardé des bilans complets d'entreprises, plutôt dans les télécoms, c'est intéressant mais assez chronophage. Du coup analyser ceux des entreprises impliquées en F1 ça commence à devenir long.

Une vision globale de la stratégie de l'entreprise, de l'évolution des enjeux sur le marché des voitures de luxe, une idée de la segmentation de l'offre, une vision détaillé des risques et des défis, la structuration de l'actionnariat, le pacte d'actionnaires, les répartitions territoriales, la vision de l'avenir…

Le rapport d'activité est très détaillé.

Plus prosaïquement on y découvre :

- que le sponsoring en F1, les distributions de la FOM et les divers contrats de licences rapportent 506 M€ de CA soit 15% du CA avec évidement une rentabilité remarquable.

- que l'activité de vente de véhicule représente 75% du CA.

- que les contrats de fournitures de moteurs en F1 sont des contrats de location.

- que Ferrari a un programme de revente de ses anciennes F1 et d''assistance pour les faire tourner.

- qu'il y a eu une baisse des dépense en R&D pour la F1 en 2018.

- que la F1 est essentiel à la marque :-)

Le PDG de Ferrari, Louis Camilleri est étrangement absent des médias en ce qui concerne la F1 ce qui est en nette rupture avec le passé.