Analysons les chiffres

Tony a écrit:

Renault cela s'explique par la fiabilité très hasardeuse des années turbos.

En partie sur les années turbo les équipes était effectivement assez équilibrées jusqu'en 1983 et c'est la fiabilité qui a influencé sur ce ratio.

Mais pour les années atmo, Briatore a toujours mis le maximum de ressources sur le pilote leader : Alonso.
De plus les Renault ne furent jamais dans cette période dans une domination franche, Alonso était pour beaucoup dans la petite différence avec l'adversité.

J'insistais plutôt sur la période turbo car Renault, bien que précurseur dans cette technologie, a mis très longtemps avant de concevoir une voiture à peu près fiable à cette époque.

Prenons le cas de Jean-Pierre Jabouille qui sur 45 Grands Prix disputés pour Renault, a abandonné 35 fois, ce qui parait incroyable aujourd'hui !

Renault a assez rapidement aligné la monoplace la plus performante.

Sur la période 77 à 86 Renault à réalisé 50 pôles pour seulement 20 victoires avec plus de 8000 Km en tête, soit 400 Km par victoire

Cette période reste un grand gâchis, avec un rien de moyen et de pragmatisme en plus Renault aurait dût dominer au moins la première moitié des années 80.

Il y a un titre mondial volé en 1983 quand même....  

Toujours pour relativiser la domination de red bull, l'écurie n'a jamais réussi à remporter plus de 4 gp d'affilé

McLaren	11
Ferrari	10
McLaren	8
Ferrari	8
Ferrari	7
Williams	7
Ferrari	7
Ferrari	6
Williams	6
Williams	6
Ferrari	6
McLaren	6
Alfa Romeo	5
Cooper	5
Lotus	5
Lotus	5
Ferrari	5
Williams	5

	05	06	07	08	09	10	11
McLaren	-	1	-	1	-	-	1
Ferrari	1	2	2	1	-	1	-
Williams	1	2	1	-	-	-	-
Alfa Romeo	1	-	-	-	-	-	-
Cooper	1	-	-	-	-	-	-
Lotus	2	-	-	-	-	-	-

capelli93 a écrit:

Raaaa tu as compris ce que je voulais dire.
Seules 4 écuries "scorent" régulièrement.

Sur la période 1991-2002, du barème 10-6-4-3-2-1,
j'ai calculé le pourcentage de points pris par les 4 meilleures écuries.
Cela donne,

1 991   88,83 %
1 992   90,14 %
1 993   84,61 %
1 994   80,29 %
1 995   79,63 %
1 996   87,02 %
1 997   80,31 %
1 998   86,78 %
1 999   83,89 %
2 000   85,52 %
2 001   86,43 %
2 002   90,72 %

Les pourcentages les plus élevés se retrouvant sur les années d'ultra-domination d'une écurie.

Pour 2 013, nous arrivons à un pourcentage de 95,33 %.
Pas de révolution, mais une certaine tendance à la hausse tout de même que l'on peut créditer aussi à la fiabilité des voitures de pointe.

Ce que tu met en avant n'est absolument pas lié au barème, la F1 est dominé par une poignée d'écuries ne laissant que des miettes aux autres sur quasiment toute son histoire, hormis la période de l'âge d'or du Cosworth où c'est un rien plus ouvert.

Sur la période "moderne" de la F1 de 1984 à 2012, nous avons :

	1°	1°-2°	1°-3°	1°-4°
Max	50,0%	74,5%	85,5%	90,7%
Min	22,5%	43,0%	60,8%	75,2%
Moy	35,0%	58,8%	74,2%	83,9%
E Type	7,0%	7,5%	6,6%	4,3%

Les variabilités sont faible, les distributions normales et il n'y a pas de corrélation avec le barème en vigueurs

Sur toute l'histoire du championnat constructeur :

	1°	1°-2°	1°-3°	1°-4°
Max	50,0%	79,8%	95,6%	100,0%
Min	18,5%	35,8%	51,4%	64,3%
Moy	31,2%	53,9%	70,3%	81,0%
E Type	7,4%	9,7%	9,4%	7,8%

même constat que précédemment.

Enfin sur la période 1969-1983 qui fût la plus généreuse sur le nombre de constructeurs ayant d'honnêtes chances de marquer régulièrement :

	1°	1°-2°	1°-3°	1°-4°
Max	34,3%	57,1%	75,2%	93,6%
Min	18,5%	35,8%	51,4%	64,3%
Moy	26,0%	45,6%	62,7%	74,7%
E Type	4,3%	5,9%	7,1%	7,2%

Comme toujours le barème est une illusion sur bien de ces effets quand on y regarde de plus prés.

Les saisons où la bande des quatre du moment fait moins des trois quart es points sont rares, nous avons :

- 2009 avec 72,5%
- 1983 avec 74,8%
- 1982 avec 65,9%
- 1981 avec 64,3%
- 1978 avec 68,5%
- 1977 avec 69,0%
- 1976 avec 73,9%
- 1974 avec 74,3%
- 1972 avec 74,6%
- 1970 avec 70,1%
- 1968 avec 69,8%
- 1967 avec 70,4%

De même les trois meilleurs constructeurs récoltent fort rarement moins de 60% des points :

- 1982 avec 51,4%
- 1981 avec 53,2%
- 1978 avec 57,4%
- 1977 avec 55,2%
- 1970 avec 57,7%
- 1968 avec 57,3%

Sur la régularité un petit tableau du ratio d’abandon pour les pilotes ayant effectué au moins 20 GP et réalisé au moins un podium.

HAMILTON Lewis	15,1%
KUBICA Robert	15,8%
MASSA Felipe	16,0%
ALONSO Fernando	16,4%
VETTEL Sebastian	18,0%
GLOCK Timo	18,7%
ROSBERG Nico	18,8%
MONTEIRO Tiago	18,9%
KOVALAINEN Heikki	20,2%
PEREZ Sergio	20,8%
PETROV Vitaly	21,1%
SCHUMACHER Michael	22,2%
BUTTON Jenson	25,0%
RAIKKONEN Kimi	25,5%
HEIDFELD Nick	26,2%
KOBAYASHI Kamui	26,7%
WEBBER Mark	26,9%
GINTHER Richie	26,9%
FANGIO Juan Manuel	27,5%
HAWTHORN Mike	28,9%
HULME Denny	29,5%
PROST Alain	29,7%
BARRICHELLO Rubens	30,0%
STOMMELEN Rolf	30,2%
FARINA Giuseppe	30,3%
MALDONADO Pastor	30,9%
MONTOYA Juan-Pablo	31,9%
MAGGS Tony	32,0%
FISICHELLA Giancarlo	32,3%
CEVERT François	32,6%
COULTHARD David	32,9%
REVSON Peter	33,3%
GROSJEAN Romain	33,3%
WURZ Alexander	33,3%
SCHUMACHER Ralf	33,9%
SCHECKTER Jody	33,9%
FITTIPALDI Emerson	34,0%
ROSIER Louis	34,2%
SATO Takuma	34,4%
REUTEMANN Carlos	34,9%
HILL Damon	35,7%
REGAZZONI Clay	36,4%
TRULLI Jarno	36,5%
Von TRIPS Wolfgang	37,0%
PIRONI Didier	37,1%
STEWART Jackie	37,4%
VILLENEUVE Jacques	37,4%
SENNA Ayrton	37,9%
BANDINI Lorenzo	38,1%
WATSON John	38,2%
HILL Phil	38,3%
GONZALEZ Jose-Froilan	38,5%
HAKKINEN Mika	38,5%
CLARK Jim	38,9%
MASS Jochen	39,1%
PIQUET Nelsinho	39,3%
McLAREN Bruce	39,8%
PANIS Olivier	39,9%
ANDERSON Bob	40,0%
SALO Mika	40,9%
PESCAROLO Henri	41,1%
JONES Alan	41,4%
BOUTSEN Thierry	41,7%
PIQUET Nelson	42,2%
PRYCE Tom	42,9%
DEPAILLER Patrick	43,2%
ALESI Jean	43,3%
BELTOISE Jean-Pierre	43,5%
FRENTZEN Heinz-Harald	43,6%
ASCARI Alberto	43,8%
ICKX Jacky	43,9%
PETERSON Ronnie	43,9%
HILL Graham	44,0%
BRUNDLE Martin	44,3%
GREGORY Masten	44,7%
VILLENEUVE Gilles	44,8%
IRVINE Eddie	45,2%
BERGER Gerhard	45,2%
De ANGELIS Elio	45,4%
WISELL Reine	45,5%
MUSSO Luigi	45,8%
RODRIGUEZ Pedro	46,3%
BRABHAM Jack	46,3%
De La ROSA Pedro	46,7%
LAUDA Niki	46,8%
AMON Chris	46,9%
ARNOUX René	47,0%
STREIFF Philippe	47,2%
BAGHETTI Giancarlo	47,6%
IRELAND Innes	48,0%
JOHANSSON Stefan	48,1%
HERBERT Johnny	48,5%
LARINI Nicola	49,0%
TRINTIGNANT Maurice	49,4%
LAFFITE Jacques	49,4%
MANSELL Nigel	49,7%
MOSS Stirling	50,0%
HUNT James	50,0%
ROSBERG Keke	50,0%
BROOKS Tony	50,0%
SPENCE Mike	50,0%
GETHIN Peter	50,0%
BONNIER Jo	51,0%
PACE Carlos	51,4%
VILLORESI Luigi	51,6%
SIFFERT Jo	52,1%
JARIER Jean-Pierre	52,2%
MORBIDELLI Gianni	52,2%
GURNEY Dan	52,3%
BLUNDELL Mark	52,5%
ALBORETO Michele	52,6%
SURTEES John	53,2%
TAMBAY Patrick	53,5%
BRAMBILLA Vittorio	54,1%
VERSTAPPEN Jos	55,1%
TAYLOR Trevor	55,6%
BERNARD Eric	55,6%
SCHENKEN Tim	55,9%
HAILWOOD Mike	56,0%
ANDRETTI Mario	56,3%
PATRESE Riccardo	57,0%
MODENA Stefano	57,1%
MORENO Roberto	57,1%
WARWICK Derek	57,5%
NILSSON Gunnar	58,1%
LEHTO JJ	58,1%
GUGELMIN Mauricio	58,1%
SCHELL Harry	58,9%
BEHRA Jean	60,4%
MANZON Robert	60,7%
SALVADORI Roy	60,9%
GIACOMELLI Bruno	60,9%
RINDT Jochen	61,7%
NANNINI Alessandro	61,8%
COLLINS Peter	62,5%
SUZUKI Aguri	62,5%
COURAGE Piers	63,0%
CHEEVER Eddie	63,6%
STUCK Hans Joachim	64,9%
OLIVER Jackie	67,4%
De CESARIS Andrea	71,2%
CAPELLI Ivan	72,0%
FABI Teo	75,0%
JABOUILLE Jean-Pierre	75,5%

Un truc qui devrait intéresser Tony, les données précédente sous forme de graphique



La date utilisée est celle du début en GP du pilote.

La chute globale de ce ratio apparait clairement.

La moyenne par décennie de début en GP donne ça :

50	46,0%
60	45,9%
70	46,8%
80	52,2%
90	38,1%
00	22,0%

La chute est assez impressionnante en effet...

Verra-t-on une recrudescence d'abandons avec les nouveaux moteurs turbos ?

Pour la suite ce n’est pas simplement le passage à la suralimentation.

L’ensemble du système propulseur est complexe associant une part thermique classique à une part électrique et de plus cette ensemble devra couvrir un nombre de kilomètre très impressionnant.

Nous parlions de la domination des écuries, je vous proposes une présentation graphique que je trouve assez parlante.

C’est la moyenne glissante sur 16GP du ratio de points des deux pilotes de l’écurie par rapport au maximum de points.

Une écurie réalisant 16 doublés d'affillé serait à 100%

Le cas de Clark m’a conduit à m'intérésser à la distribution de l’accès à chaque marche pour les pilotes ayant connu au moins cinq fois le podium.

D’abord la 1° Place :

CLARK Jim	78,1%
ASCARI Alberto	76,5%
FANGIO Juan Manuel	68,6%
MOSS Stirling	66,7%
ANDRETTI Mario	63,2%
STEWART Jackie	62,8%
VETTEL Sebastian	61,0%
BROOKS Tony	60,0%
SCHUMACHER Michael	58,7%
MANSELL Nigel	52,5%
HILL Damon	52,4%
SENNA Ayrton	51,3%
JONES Alan	50,0%
PROST Alain	48,1%
VILLENEUVE Jacques	47,8%
LAUDA Niki	46,3%
VILLENEUVE Gilles	46,2%
RINDT Jochen	46,2%
BRABHAM Jack	45,2%
HUNT James	43,5%
HERBERT Johnny	42,9%
HAMILTON Lewis	40,7%
FITTIPALDI Emerson	40,0%
HAKKINEN Mika	39,2%
HILL Graham	38,9%
PETERSON Ronnie	38,5%
PIQUET Nelson	38,3%
ALONSO Fernando	34,0%
COLLINS Peter	33,3%
Von TRIPS Wolfgang	33,3%
SIFFERT Jo	33,3%
ICKX Jacky	32,0%
ARNOUX René	31,8%
BUTTON Jenson	30,6%
MASSA Felipe	30,6%
SCHECKTER Jody	30,3%
ROSBERG Nico	30,0%
ROSBERG Keke	29,4%
RODRIGUEZ Pedro	28,6%
REUTEMANN Carlos	26,7%
RAIKKONEN Kimi	26,0%
FARINA Giuseppe	25,0%
SURTEES John	25,0%
WATSON John	25,0%
REVSON Peter	25,0%
HULME Denny	24,2%
MONTOYA Juan-Pablo	23,3%
WEBBER Mark	23,1%
PIRONI Didier	23,1%
SCHUMACHER Ralf	22,2%
De ANGELIS Elio	22,2%
ALBORETO Michele	21,7%
GURNEY Dan	21,1%
COULTHARD David	21,0%
BERGER Gerhard	20,8%
TARUFFI Piero	20,0%
PANIS Olivier	20,0%
TRINTIGNANT Maurice	20,0%
BOUTSEN Thierry	20,0%
LAFFITE Jacques	18,8%
HILL Phil	18,8%
TAMBAY Patrick	18,2%
REGAZZONI Clay	17,9%
FAGIOLI Luigi	16,7%
HAWTHORN Mike	16,7%
PACE Carlos	16,7%
FRENTZEN Heinz-Harald	16,7%
PATRESE Riccardo	16,2%
BARRICHELLO Rubens	16,2%
FISICHELLA Giancarlo	15,8%
IRVINE Eddie	15,4%
McLAREN Bruce	14,8%
MUSSO Luigi	14,3%
GONZALEZ Jose-Froilan	13,3%
BELTOISE Jean-Pierre	12,5%
BANDINI Lorenzo	12,5%
MASS Jochen	12,5%
NANNINI Alessandro	11,1%
DEPAILLER Patrick	10,5%
TRULLI Jarno	9,1%
KUBICA Robert	8,3%
CEVERT François	7,7%
GINTHER Richie	7,1%
ALESI Jean	3,1%
HEIDFELD Nick	0,0%
De CESARIS Andrea	0,0%
JOHANSSON Stefan	0,0%
AMON Chris	0,0%
VILLORESI Luigi	0,0%
BEHRA Jean	0,0%
CHEEVER Eddie	0,0%
BRUNDLE Martin	0,0%
GROSJEAN Romain	0,0%

La 2° Place

CEVERT François	76,9%
MUSSO Luigi	71,4%
FAGIOLI Luigi	66,7%
HEIDFELD Nick	61,5%
TARUFFI Piero	60,0%
PANIS Olivier	60,0%
GINTHER Richie	57,1%
DEPAILLER Patrick	52,6%
MONTOYA Juan-Pablo	50,0%
HAWTHORN Mike	50,0%
PACE Carlos	50,0%
ALESI Jean	50,0%
ROSBERG Keke	47,1%
GONZALEZ Jose-Froilan	46,7%
REGAZZONI Clay	46,4%
PATRESE Riccardo	45,9%
FARINA Giuseppe	45,0%
RODRIGUEZ Pedro	42,9%
BARRICHELLO Rubens	42,6%
SCHECKTER Jody	42,4%
GURNEY Dan	42,1%
COULTHARD David	41,9%
HILL Graham	41,7%
SURTEES John	41,7%
KUBICA Robert	41,7%
ARNOUX René	40,9%
McLAREN Bruce	40,7%
De CESARIS Andrea	40,0%
ALBORETO Michele	39,1%
VILLENEUVE Gilles	38,5%
PETERSON Ronnie	38,5%
ALONSO Fernando	38,3%
RAIKKONEN Kimi	37,7%
BELTOISE Jean-Pierre	37,5%
FITTIPALDI Emerson	37,1%
LAUDA Niki	37,0%
FISICHELLA Giancarlo	36,8%
TAMBAY Patrick	36,4%
TRULLI Jarno	36,4%
WEBBER Mark	35,9%
HILL Damon	35,7%
BERGER Gerhard	35,4%
PIQUET Nelson	33,3%
COLLINS Peter	33,3%
Von TRIPS Wolfgang	33,3%
SIFFERT Jo	33,3%
MASSA Felipe	33,3%
JOHANSSON Stefan	33,3%
PROST Alain	33,0%
BRABHAM Jack	32,3%
LAFFITE Jacques	31,3%
HILL Phil	31,3%
BUTTON Jenson	30,6%
ROSBERG Nico	30,0%
WATSON John	30,0%
TRINTIGNANT Maurice	30,0%
HAMILTON Lewis	29,6%
JONES Alan	29,2%
REUTEMANN Carlos	28,9%
MANSELL Nigel	28,8%
SENNA Ayrton	28,8%
FANGIO Juan Manuel	28,6%
ICKX Jacky	28,0%
SCHUMACHER Michael	27,7%
HAKKINEN Mika	27,5%
HULME Denny	27,3%
AMON Chris	27,3%
HUNT James	26,1%
STEWART Jackie	25,6%
REVSON Peter	25,0%
BANDINI Lorenzo	25,0%
VILLORESI Luigi	25,0%
ASCARI Alberto	23,5%
RINDT Jochen	23,1%
PIRONI Didier	23,1%
IRVINE Eddie	23,1%
SCHUMACHER Ralf	22,2%
De ANGELIS Elio	22,2%
NANNINI Alessandro	22,2%
BEHRA Jean	22,2%
CHEEVER Eddie	22,2%
BRUNDLE Martin	22,2%
VETTEL Sebastian	22,0%
VILLENEUVE Jacques	21,7%
MOSS Stirling	20,8%
BROOKS Tony	20,0%
FRENTZEN Heinz-Harald	16,7%
HERBERT Johnny	14,3%
BOUTSEN Thierry	13,3%
MASS Jochen	12,5%
GROSJEAN Romain	12,5%
ANDRETTI Mario	10,5%
CLARK Jim	3,1%

Et la 3° Place :

GROSJEAN Romain	87,5%
BEHRA Jean	77,8%
CHEEVER Eddie	77,8%
BRUNDLE Martin	77,8%
MASS Jochen	75,0%
VILLORESI Luigi	75,0%
AMON Chris	72,7%
BOUTSEN Thierry	66,7%
FRENTZEN Heinz-Harald	66,7%
NANNINI Alessandro	66,7%
JOHANSSON Stefan	66,7%
BANDINI Lorenzo	62,5%
IRVINE Eddie	61,5%
De CESARIS Andrea	60,0%
SCHUMACHER Ralf	55,6%
De ANGELIS Elio	55,6%
TRULLI Jarno	54,5%
PIRONI Didier	53,8%
REVSON Peter	50,0%
TRINTIGNANT Maurice	50,0%
LAFFITE Jacques	50,0%
HILL Phil	50,0%
BELTOISE Jean-Pierre	50,0%
KUBICA Robert	50,0%
HULME Denny	48,5%
FISICHELLA Giancarlo	47,4%
ALESI Jean	46,9%
TAMBAY Patrick	45,5%
WATSON John	45,0%
REUTEMANN Carlos	44,4%
McLAREN Bruce	44,4%
BERGER Gerhard	43,8%
HERBERT Johnny	42,9%
BARRICHELLO Rubens	41,2%
WEBBER Mark	41,0%
ICKX Jacky	40,0%
ROSBERG Nico	40,0%
GONZALEZ Jose-Froilan	40,0%
ALBORETO Michele	39,1%
BUTTON Jenson	38,8%
HEIDFELD Nick	38,5%
PATRESE Riccardo	37,8%
COULTHARD David	37,1%
GURNEY Dan	36,8%
DEPAILLER Patrick	36,8%
RAIKKONEN Kimi	36,4%
MASSA Felipe	36,1%
REGAZZONI Clay	35,7%
GINTHER Richie	35,7%
HAKKINEN Mika	33,3%
COLLINS Peter	33,3%
Von TRIPS Wolfgang	33,3%
SIFFERT Jo	33,3%
SURTEES John	33,3%
HAWTHORN Mike	33,3%
PACE Carlos	33,3%
RINDT Jochen	30,8%
VILLENEUVE Jacques	30,4%
HUNT James	30,4%
FARINA Giuseppe	30,0%
HAMILTON Lewis	29,6%
RODRIGUEZ Pedro	28,6%
PIQUET Nelson	28,3%
ALONSO Fernando	27,7%
ARNOUX René	27,3%
SCHECKTER Jody	27,3%
MONTOYA Juan-Pablo	26,7%
ANDRETTI Mario	26,3%
ROSBERG Keke	23,5%
PETERSON Ronnie	23,1%
FITTIPALDI Emerson	22,9%
BRABHAM Jack	22,6%
JONES Alan	20,8%
BROOKS Tony	20,0%
SENNA Ayrton	20,0%
TARUFFI Piero	20,0%
PANIS Olivier	20,0%
HILL Graham	19,4%
PROST Alain	18,9%
CLARK Jim	18,8%
MANSELL Nigel	18,6%
VETTEL Sebastian	16,9%
LAUDA Niki	16,7%
FAGIOLI Luigi	16,7%
VILLENEUVE Gilles	15,4%
CEVERT François	15,4%
MUSSO Luigi	14,3%
SCHUMACHER Michael	13,5%
MOSS Stirling	12,5%
HILL Damon	11,9%
STEWART Jackie	11,6%
FANGIO Juan Manuel	2,9%
ASCARI Alberto	0,0%

Dans les "cas" nous avons Ascari qui n’est jamais monté sur la 3° marche du podium
Clark qui n’a connu qu’une  seule 2° place.

Notons aussi les destins brisés sur la tête des plus grand ratio de 2° place :

CEVERT François
MUSSO Luigi
FAGIOLI Luigi

Depuis que Rosberg (R) et Hamilton (H) sont équipiers ce dernier a marqué 111 Pts de plus que son adversaire.

1. Dans 37,5% des GP H&R ont réalisé des doublés (27x)
o H était 5 fois de plus que son équipier sur la plus haute marche du podium (16 vs 11)
o H a acquis un avantage de 35 Pts sur l’ensemble des doublés.
o Ces 35 Pts représentent 31,5% du gain final de H sur R

2. Dans 9,7% des GP l’un des équipiers a remporté le GP alors que son équipier ne marquait pas (7x)
o H a vécu ce cas en sa faveur 6 fois de plus que R (6 vs 1)
o H a acquis un avantage de 125 Pts sur l’ensemble de ces cas de figure.
o Ces 135 Pts représentent 112,6% du gain final de H sur R

3. Dans 20,8% des GP un des équipiers remporte le GP et son concurrent marque des Pts (15x)
o R a vécu ce cas en sa faveur 3 fois de plus que H (9 vs 6)
o R a acquis un avantage de 30 Pts sur sur l’ensemble de ces cas de figure.
o Ces 30 Pts représentent -27,0% du gain final de H sur R

4. Dans 20,8% des GP les deux équipiers marquent sans vaincre (15x)
o H a vécu ce cas en sa faveur 5 fois de plus que R (10 vs 5)
o H a acquis un avantage de 16 Pts sur l’ensemble de ces cas de figure.
o Ces 16 Pts représentent 14,4% du gain final de H sur R

5. Dans 9,7% des GP un des équipiers marquent sans vaincre alors que l’autre ne marque pas (7x)
o R a vécu ce cas en sa faveur 3 fois de plus que R (5 vs 2)
o R a acquis un avantage de 35 Pts sur l’ensemble de ces cas de figure.
o Ces 16 Pts représentent -35,5% du gain final de H sur R

Pour récapituler les éléments de construction des 111 Pts pris par H sur R :
• Cas 1 : +31,5%
• Cas 2 : +112,6%
• Cas 3 : -27,0%
• Cas 4 : +14,4%
• Cas 5 : -35,5%

Pour de multiple raison R n'a pas été capable de tirer profit des pires situation de H alors même que ce dernier en tirait un bau profit.

Au passage l'opposition entre les deux pilotes est quand même assez équilibré même si H garde un net avantage.

Si on ne s'intéresse qu'aux trois dernières saison qui ont vu la domination de Mercedes

Hamilton (H) a marqué 93 Pts de plus que son adversaire.

Ce gain s'établis ainsi :
• Cas 1 : +37,6%
• Cas 2 : +107,5%
• Cas 3 : -4,3%
• Cas 4 : +10,8%
• Cas 5 : -51,6%

Un petit graphique représentant l'évolution du gain sur 5GP, si c'est positif c'est en faveur d'Hamilton

Quelques considérations intéressante concernant la fiabilité.

Les premières séries d'au moins 10 GP successifs à l'arrivée ont débuté en 1964 avec :
- 10 GP de Monaco 64 à Mexique 64 pour Richie GINTHER.
- 11 GP d'Etats-Unis 64 à Etats-Unis 65 pour Graham HILL.

Soit 2 occurrences durant les années 60 pour une moyenne de 10,5 GP de suite à l'arrivée.

L'exploit ne se reproduit plus avant 1972 :
- 13 GP d'Autriche 72 à Grande-Bretagne 73 pour Denny HULME.
- 11 GP d'Italie 73 à Pays-Bas 74 pour Emerson FITTIPALDI.
- 10 GP de Belgique 73 à Canada 73 pour Jackie STEWART.
- 10 GP d'Allemagne 73 à Belgique 74 de nouveau pour  Denny HULME.
- 10 GP de Brésil  74 à Allemagne 74 pour Jody SCHECKTER.
- 11 GP de Canada 74 à France 75 pour Carlos REUTEMANN.
- 17 GP de Monaco 75 à Suède 76 pour Niki LAUDA !!
- 13 GP de Brésil 79 à Canada 19 pour Jody SCHECKTER.

Soit 8 occurrences durant les années 70 pour une moyenne de 11,9 GP de suite à l'arrivée.

Sur les années 80 cela reste fort rare :
- 12 GP de France 80 à Saint-Marin 81 pour Alan JONES.
- 15 GP de Belgique 80 à Belgique 81 pour Carlos REUTEMANN.
- 12 GP de Las Vegas 82 à Autriche 83 pour Alain PROST.
- 11 GP de Monaco 87 à Mexique 87 pour Nelson PIQUET.
- 10 GP de Monaco 87 à Espagne 87 pour Ayrton SENNA.


Soit 5 occurrences durant les années 80 pour une moyenne de 12,0 GP de suite à l'arrivée.

Pour les années 90 :

- 12 GP de Mexique 90 à Etats-Unis 91 pour Nicola LARINI.
- 12 GP d'Australie 91 à Hongrie 92 pour Michele ALBORETO.
- 10 GP d'Europe 93 à Belgique 93 pour Alain PROST.
- 11 GP d'Espagne 94à Japon 94 pour Damon HILL.
- 11 GP de Belgique 97 à Espagne 98 pour Heinz-Harald FRENTZEN.
- 11 GP de Brésil 98 à Hongrie 98 pour Michael SCHUMACHER.
- 13 GP de Monaco 99 à Japon 99 pour Eddie IRVINE.

Soit 7 occurrences durant les années 90 pour une moyenne de 11,4 GP de suite à l'arrivée.

Notons qu'à la fin des années 90, Lauda détenait toujours le record de la plus longue série d'arrivées successives avec les 17 GP de 75 à 76 !!

Les choses évoluent fortement avec une série de 24 GP réalisée par Michael SCHUMACHER entre 2001 et 2003 !!

Sur les années 2000 nous avons 41 occurrences pour une moyenne de 14,4 GP et un maximum de 33 GP.

Depuis 2010 nous avons 68 occurrences pour une moyenne de 15,1 GP et un maximum de 30 GP.

Rappelons que jusqu'en 1999 nous n'avions eu que 22 occurrences pour une moyenne de 11,6 GP et un maximum de 17 GP.

Une petite synthèse, avec par colonne :
- La décennie.
- Le nombre d'occurrence d'au moins 10 arrivées consécutives.
- La longueur moyenne des séries.
- La longueur maximum des séries.

 

-	#	Moy	Max
1 950	-	-	-
1 960	2	10,50	11
1 970	8	11,88	17
1 980	5	12,00	15
1 990	7	11,43	13
2 000	41	14,39	33
2 010	68	15,12	30

83% des séries d'au moins 10 arrivées consécutives ont été réalisé depuis 2000 !!
52% des séries d'au moins 10 arrivées consécutives ont été réalisé depuis 2010 !!!!

Et une petite synthèse du nombre d'occurrences pour les longueurs de séries par décennies :

#	2 010	2000	1990	1980	1970	1960
[30-35[	1	1	-	-	-	-
[25-30[	4	1	-	-	-	-
[20-25[	7	4	-	-	-	-
[15-20[	16	10	-	1	1	-
[10-15[	40	25	7	4	7	2

Notons que les années 2000 ont offert 6 séries d'au moins 20 GP.

Et que depuis 2010 nous en sommes à 12 séries d'au moins 20 GP.

Ce qui est ici mis en avant est clairement pour moi le réel changement de paradigme de ces vingt dernières années.

Quand les acteurs se soucis d'enjeux d'écarts de performance et de moyens budgétaire ils se fixent sur des enjeux presque accessoire.

Les saisons où de nombreuses voiture avaient intrinsèquement la capacité d'accéder aux avant-postes sans espérer d'abandons sont bien rares.

L'incertitude devenue si exceptionnelle de nos jours repose en très grande partie sur la probabilité d'abandon ou de soucis techniques.

Il est d'ailleurs paradoxale de constater que cette régularité repose pour beaucoup sur l'obligation de faire durer bien des éléments sur plusieurs GP quand dans le passé ils étaient souvent changés plusieurs fois durant un WE.

Cela devait réduire les coûts, ce qui ne fût pas le cas, et cela a enlevé la prise de risque de la perpétuelle recherche de la limite.

Il est loin le temps où celui qui me sert d'avatar déclarer que la meilleur monoplace devrait tomber en panne juste après la ligne d'arrivée.

Est-ce que ce changement est uniquement dû à la réglementation avec des limites de moteurs ? Je n'en suis pas sûr. Ferrari avait une fiabilité incroyable jusqu'en 2005 avant les limites sur les pièces durant la saison. Je pense que ce changement est plus profond.

Déjà la Formule 1 s'est progressivement professionnalisé et peu à peu les technologies sont devenues plus matures avec des structures hiérarchiques et techniques plus importantes. Je veux dire, quand on voit les années 70, 80 voire début des années 90 il y avait profusion de nouvelles technologies dont en pleine saison. Aujourd'hui les nouveautés fondamentales sont rares, car je pense que les grandes idées ont été explorées et que le règlement est trop strict pour en trouver d'autres.

Ensuite je trouve que c'est un mouvement de fond de l'industrie en général. De nombreux collègues m'ont expliqué qu'il y a 15-20 ans, la question de la qualité logicielle était souvent au second plan. Aujourd'hui les tests, la documentation, les bancs d'essais, etc. sont devenus centraux dans tout projet. Ces bonnes pratiques se répandent et la F1 a bénéficié de ce changement de mentalité.

Avec les bancs d'essais et les simulations numériques il y a de quoi tester la qualité même sans aller sur la piste.