Sir Stirling Moss (1929-2020)

Et bien voilà... On s'y attendait, mais cela fait un choc quand même:

https://fr.motorsport.com/f1/news/stirling-moss-mort-champion-sans-couronne/4779762/

Qu'il disparaisse en ces mois où l'avenir même du sport mécanique est en péril est un symbole.

Un des derniers des géants nous quitte, reste peut-être Stewart

Une vraie légende.

J'ai plus d'estime pour son parcours que pour celui de bien des pilotes multi-titrés.

Je vous conseil ce beau documentaire.



Savoir qu'il n'aura sans doute pas dans les circonstances que nous vivons les obsèques qu'il mérite m'attriste vraiment.

Quelle disparition même si elle était attendue avec son âge...

> Savoir qu'il n'aura sans doute pas dans les circonstances que nous vivons les obsèques qu'il mérite m'attriste vraiment.

On a beaucoup d'estime pour Moss mais est-ce que ses enterrements en temps normal auraient été fabuleux ? Sans doute avec des personnalités du sport automobile mais j ne m'attends pas à quelque chose de semblable à ce qu'a reçu Senna de près ou de loin par exemple.

Mais c'est sûr que sa famille et l'univers du sport auto ne pourra pas y assister comme cela aurait été souhaité...

Cela n'a pas le retentissement dans un public large de la mort brutale d'un champion en activité.

Mais Moss a une très grande considération de la part de la communauté des pilotes, des acteurs de l'industrie, d'une part conséquente du show-business et de la classe dirigeante britannique.

C'est une véritable légende au royaume uni encore très vive aujourd'hui.

En des circonstances normale il aurait eu des obsèques digne de son rang avec la présence du ban et de l'arrière ban du sport automobile et de l'industrie, plus quelques célébrité du show-business tel Patrick Stewart et Nick Mason, de nombreux dirigeants de l'économie, de la politique et de l'aristocratie britannique.

C'est sans doute avec Stewart le dernier des pilotes ayant une aura aussi large dans la société britannique et incarnant l'âge d'or d'un sport automobile qui compte tant pour les sujets de sa très gracieuse majesté.

Je vous invite vraiment à voir le documentaire posté plus haut.

Pour ce persuader de l'importance de l'homme pour l'UK :

la couverture par la BBC

https://www.bbc.com/sport

Et c'est du même acabit dans les autres média britannique et encore nous somme en pleine crise.

Loyola a écrit:

Cela n'a pas le retentissement dans un public large de la mort brutale d'un champion en activité.

Bien sûr mais je ne faisais pas tellement référence à ça car c'est évident. Plutôt la position de Moss par rapport à la culture britannique ne me semblait pas si forte que cela aujourd'hui, par rapport à ce que pourrait représenter Senna pour le Brésil même aujourd'hui.

Citation :

Mais Moss a une très grande considération de la part de la communauté des pilotes, des acteurs de l'industrie, d'une part conséquente du show-business et de la classe dirigeante britannique.

C'est une véritable légende au royaume uni encore très vive aujourd'hui.

En des circonstances normale il aurait eu des obsèques digne de son rang avec la présence du ban et de l'arrière ban du sport automobile et de l'industrie, plus quelques célébrité du show-business tel Patrick Stewart et Nick Mason, de nombreux dirigeants de l'économie, de la politique et de l'aristocratie britannique.

C'est sans doute avec Stewart le dernier des pilotes ayant une aura aussi large dans la société britannique et incarnant l'âge d'or d'un sport automobile qui compte tant pour les sujets de sa très gracieuse majesté.

En lisant les médias britanniques, cela semble en effet plus vivace que ce que j'aurais pu penser. Difficile de connaître l'impact d'un tel décès dans un pays où tu n'y vas que très rarement pour un personnage certes illustre mais à une époque assez reculée tout de même.

Citation :

Je vous invite vraiment à voir le documentaire posté plus haut.

Je vais le faire, merci. On a le temps pour ça au moins.

N'oublions pas que cette très longue vie aurait pu s'achever bien plus tôt: Moss a vu la faucheuse très près, d'abord à Spa en 1960, puis évidemment à Goodwood en 1962, avec un mois de coma à la clef.

Puis il a chu avec une cage d'ascenseur dans les années 2000, et a ensuite été très longtemps hospitalisé pour traiter la "longue maladie" qui l'a finalement emporté. Il a bravé la Camarde aussi fièrement que Lauda.

Dans un autre registre, c'était aussi un immense séducteur, pour employer le terme usuel à l'époque...

La page wikipedia en anglais offre depuis peu une bonne part de son palmarès en dehors de la F1 moderne.

Et il est on ne peut plus impressionnant et varié.

Sur le site du RAC en 2016.

https://twitter.com/racingdementia/status/1249339701649178624?s=20

L'hommage de Stewart

Moss était d'un grand patriotisme et son acharnement à piloter des monoplaces britanniques lui a sans doute couté quelques lauriers.

Son passage chez Mercedes aurait sans doute fini par être triomphale si le constructeur allemand n'avait pas éclipsé son activité sportive pendant de longue décennie après l'accident du Mans.

Il a été contraint de se retirer de la compétition alors qu'il avait arraché un accord improbable du commendatore, mais 1962 est aussi l'année du début d'une longue période de sucées pour les constructeurs britanniques qui perdure encore aujourd'hui.

Pour taquiner notre ami Loyola, et comme j'ai bonne mémoire, je me demandais si la disparition de Sir Stirling le peinait autant que celle, également récente, du sieur Uderzo, qui finalement n'est pas mort au volant d'une de ses Ferrari.

J'ai une grande estime pour Uderzo en tant que dessinateur mais je lui pardonne difficilement ce qu'il a fait de l'oeuvre de Goscinny après sa mort.