Ferrari

le passage en force suivit du chantage

Yoschurri a écrit:

Condoléance.

Après des années de combat, "l'esprit sportif" a finalement succombée à cette maladie qui ronge de plus en plus la société moderne, le capitalisme !

Ca fait déjà quelques années que la notion d'esprit sportif chez Ferrari ne veut plus rien dire ...

De même que la notion d'impartialité au sein de la FIA.

Franchement, on ne pouvait que s'attendre à un tel verdict.

Jim Clark a écrit:

Franchement, on ne pouvait que s'attendre à un tel verdict.

ça ne semble pas être passé comme une lettre à la poste

Yoschurri a écrit:

Condoléance.

Après des années de combat, "l'esprit sportif" a finalement succombée à cette maladie qui ronge de plus en plus la société moderne, le capitalisme !

Le fric, le fric, encore et toujours plus... le fric !

Disons qu'il y a de fortes chances que nous voyons le retour d'écuries avec un statut différencier entre pilote nettement affiché.

Juste pour le Fun, que donnerait le championnat avec des 1° pilote désigné chez McLaren, RedBull & Ferrari


M. WEBBER 196 (+11)
L. HAMILTON 189 (+7)
F. ALONSO 168 (+2)
J. BUTTON 158 (-7)
S. VETTEL 154 (-9)
F. MASSA 122 (-2)

Ce calcul ne tient évidement pas compte des points qui auraient été récolté si les équipiers ne c'était pas accroché.

Et projetant un doublé RedBull en Turquie

M. WEBBER 206 (+19)
L. HAMILTON 179(-3)
S. VETTEL 172 (+9)
F. ALONSO 169 (+3)
J. BUTTON 152 (-13)
F. MASSA 117 (-7)

Pas très clair...

Tu pars du principe qu'un pilote désigné "leader" contractuellement termine toutes les courses devant son coéquipier pour modifier le nombre de points ainsi ?

non, je part de hypothèse que le 1° pilote ne peut finir juste derrière son second qui s'efface systématiquement comme le fît massa.

Par exemple, avec la philosophie Ferrari Webber aurait aujourd'hui fini second et non troisième

OK !

Tony a écrit:

Peut-être pas à 1980, mais au début des années 90 sûrement. La question de savoir si cette fois Domenicali va sauver sa tête, après un mandat peu glorieux à la tête de l'équipe.

Pour moi l'ère Todt est une parenthèse atypique absolument pas représentative de ce qu'est la nature consubstantiel du management de la Scuderia depuis l'industrialisation de la F1 à l'aube des années 80.

Etre responsable de cette écurie n'est en rien comparable avec la même fonction chez d'autre constructeur, la problématique est plus proche de celle à laquelle est confronté un sélectionneur d'équipe national de football.

Todt a eu la chance de pouvoir dicter ses conditions alors qu'il y avait péril en la demeure et que la Scuderia avait autodétruit bien des talents dans ses politiques de palais. La succession de Todt ne pouvait que conduire a une crise managériale de laquelle l'écurie c'est pour l'instant pas si mal tirée en jouant de tous les leviers à sa disposition.

La machine reste trés puissante, mais le rendement est actuellement assez faible.

Le problème est plus simple que cela, meme si l'analyse est excellente.

L'après Todt a vu également une fuite de nombre des rouages de l'équipe, mais je pense qu'avant tout, Ferrari paye le prix de son approche conservatrice, la machine a gagner est toujours là, les moyens mis en œuvre sont colossaux...Tout est question de travail et d'argent en Formule 1...

Ce conservatisme est sans doute le fruit du statut très spéciale de la Scuderia. Comme je l'écrivais ailleurs le job de directeur de cette écurie ressemble fortement à la fonction de sélectionneur d'une équipe nationale de football avec tout ce que cela peut intégrer de pression publique et médiatique.

Il y a en Italie 61 millions de patrons de la Scuderia en puissance !!

Une telle pression n'incite pas à la prise de risque et à l'audace, la carte blanche offerte à Todt était le fruit d'une situation devenue extrême et bien des manageurs remarquables avait avant lui était broyé par le système faute d'avoir réellement le pouvoir qui devait théoriquement être le leur.

Déjà mis à l'écart depuis deux mois, Aldo Costa prend définitivement la porte. Il est vrai que 2011 sera sans aucun doute la troisième année sans couronne pour Ferrari, du jamais vu depuis les années 1990.

La volonté d'un risorgimento Italien de la scuderia a vécu

Ferrari, le début de la fin ? Enterrement à la Tyrrell ?

N'exagérons rien

Todt, revient !!!

Il n'est plus que le reflet adipeux de ce qu'il fût

Reconnaissons que la Scuderia semble avoir redressé la situation et ce sans l'aide de la FIA.

Retour en grâce en cette seconde partie de saison ?
Il serait en effet appréciable de voir une lutte plus serrée pour le titre que celle entrevue jusqu'à maintenant !

Pour le titre, il ne faut peut-être pas exagérer L'avance de Vettel est colossale

Par contre pour la victoire, là ...

Il faut bien admettre que le moral d'Alonso y est pour beaucoup, il ne lache rien depuis le début, malgré sa deception de fin de saison dernière, il est rester un pilote redoutablement efficace et rapide

Le titre, Loyola a raison, il ne faut guère se faire d'illusions, compte tenu des capacités de Vettel et de l'extraordinaire fiabilité des monoplaces actuelles... Mais si la victoire semble plus ouverte, alors qui sait ? Peut-être l'Allemand sera-t-il amené à commettre des erreurs importantes, laissant une opportunité intéressante pour Alonso, voire Hamilton.

Il faudrait vraiment qu'il accumule les contre-performance et les score vierge pour que le titre lui échappe.

Après mathématiquement c'est encore possible ...