Le monde magique de Xav' et de ses 878 947 petits lutins

Rennesman a écrit:

A cette époque, il existait une certaine discipline et un respect pour les enseignants. Ces derniers pouvaient punir leurs élèves sans provoquer d'émeutes.

J'avais un instituteur comme ça en CE1. Il n'hésitait pas à vous filer un coup de règles dur les doigts, à vous mettre auu piquet, à tirer les oreilles etc... La méthode était efficace car tout le monde se tenait à carreau et surtout, personne ne se plaignait.

Dans mon collège on avait meme droit aux baffes dans la gueule ,et j'imagine qu'a son époque Kiwideux a du en voir des vertes et des pas mûres.

Cela dit je déplore ce genre de méthodes,meme si elles étaient éfficaces,je suis plutot partisan de la punition qui elle laisse le temps de réfléchir.

L'une n'est pas exclusive de l'autre !

J'ai reçu mon dernier coup de pied au cul d'un pion en 3è... En seconde, j'étais devenu assez grand pour lui casser la gueule dans un coin abrité, si nécessaire !

Il a compris tout seul. Et quand je suis allé me faire embaucher comme pion moi-même, il était devenu "Surgé", et m'a coopté d'enthousiasme.

Bon ! C'est vrai que j'avais mérité les coups de pied en question, et que j'en ai filé pas mal aussi, après.

Je vous fais grâce du prof d'anglais aux méthodes "britanniques", dont la règle (en bois) était redoutable pour les épaules et les fesses de ceux qui roupillaient en classe.

...et des heures de colle !

Ca n'a jamais tué un jeune con.

AmAdeuS a écrit:

Rennesman a écrit:

A cette époque, il existait une certaine discipline et un respect pour les enseignants. Ces derniers pouvaient punir leurs élèves sans provoquer d'émeutes.

J'avais un instituteur comme ça en CE1. Il n'hésitait pas à vous filer un coup de règles dur les doigts, à vous mettre auu piquet, à tirer les oreilles etc... La méthode était efficace car tout le monde se tenait à carreau et surtout, personne ne se plaignait.

Dans mon collège on avait meme droit aux baffes dans la gueule ,et j'imagine qu'a son époque Kiwideux a du en voir des vertes et des pas mûres.

Cela dit je déplore ce genre de méthodes,meme si elles étaient éfficaces,je suis plutot partisan de la punition qui elle laisse le temps de réfléchir.

Ca me rappelle le CM1 où le prof-directeur était monté sur la table entre ma rangée et celle où il était pour me foutre une droite... Quelle action

Zorrinho a écrit:

Ca me rappelle le CM1 où le prof-directeur était monté sur la table entre ma rangée et celle où il était pour me foutre une droite... Quelle action

Un coup de poing?A un élève de CM1!!!

Zory faisait déjà 1m80 à l'époque

Non, juste 1m50 tout au plus ! N'empêche, ça marque ! Surtout la chevalière...

je suis à bac+5 en histoire, dernière année avant la fin du master.
mon sujet porte sur l'école primaire, donc aussi bien les profs que les élèves.
Les autres sujets de ma promo portent beaucoup sur des études également départementales.
l'histoire universitaire n'est pas l'histoire du lycée ou d'arte ou qu'on voit tous les jours avec batailles et tout le plan plan
c'est infiniment plus chiant mais tellement classe même si on est pauvre en argent
cela dit j'en connais un qui fait un sujet qui doit vous faire baver, sur la siposd d'angers.

cela dit c'est sympa de consulter des archives, un peu comme un trésor quoi.
Promis kiwideux je te ramène un cachet de la Feldkommandantur de Rennes

kiwideux a écrit:

Ca n'a jamais tué un jeune con.

Exact! "Con" à prendre, bien entendu, dans le sens de l'adolescence et de ses actes?

De mon côté, j'essaie d'être le plus juste possible tout en étant ferme, pour cadrer au maximum mes petites "vermines", qui, sans garde-fou et règles strictes, sont la proie de toutes les dérives irrespectueuses et néfastes.

"Woh, m'sieur, euh.... vous z'êtes sévère!"

F1spirit a écrit:

je suis à bac+5 en histoire, dernière année avant la fin du master.
mon sujet porte sur l'école primaire, donc aussi bien les profs que les élèves.
Les autres sujets de ma promo portent beaucoup sur des études également départementales.
l'histoire universitaire n'est pas l'histoire du lycée ou d'arte ou qu'on voit tous les jours avec batailles et tout le plan plan
c'est infiniment plus chiant mais tellement classe même si on est pauvre en argent
cela dit j'en connais un qui fait un sujet qui doit vous faire baver, sur la siposd d'angers.

cela dit c'est sympa de consulter des archives, un peu comme un trésor quoi.
Promis kiwideux je te ramène un cachet de la Feldkommandantur de Rennes

Des cachets de la Feldkommandatur de Tours j'en ai un paquet...

C'est bien que tu fouilles dans les archives départementales, c'est assionant

En terme de généalogie je suis remonté en 1584 et en 1685 environ

greencreeper a écrit:

"Woh, m'sieur, euh.... vous z'êtes sévère!"

Bof, quand le dirlo m'en a foutu une, y'a plutôt eu la réplique :

"Z'avez pas le droit !"
"J'ai la gauche !"
"Ouais mais euh... "

Ah c'était beau la jeunesse

"J'ai la gauche"...

Bande de primates !

Faire l'appologie de la violence, non mais vraiment...

Si cette méthode marchait, c'était surtout du à la crainte, la peur qu'elle engendrait et non à la raison.

Une méthode absolument pas pédagogique donc, là était/est le problème et non le fait qu'elle soit "violente" !

Mais j'entend déja que l'on va me sortir que je suis politiquement correct, bien pensant etc, etc...

Bref, le discours formaté des politiquement incorrect prenant eux aussi, peu la peine de réflechir parfois.

La baffe a fait ses preuves pendant des siècles, comme élément d'un système.

On l'a supprimée, comme contre-productive, avec la dictée, anti-démocratique, et quel est le résultat ?

Des profs qui ont la trouille de leurs élèves, et des étudiants qui sont infoutus d'écrire en français.

Belle réussite !

M'étant pris quelques baffes dans ma jeunesse d'élève, généralement ça me donnait encore moins envie de travailler
Pourquoi bosser quand on comprend rien au charabia que nous sors l'instit pour au final, recevoir des baffes...

(me souviens bien de l'année, c'était en 85-86 )

kiwideux a écrit:

La baffe a fait ses preuves pendant des siècles, comme élément d'un système.

On l'a supprimée, comme contre-productive, avec la dictée, anti-démocratique, et quel est le résultat ?

Des profs qui ont la trouille de leurs élèves, et des étudiants qui sont infoutus d'écrire en français.

Belle réussite !

Parce que c'est la baffe qui permettait de mieux écrire, de mieux travailler !

Non, l'échec actuel est le résultat d'un certain manque de rigueur (autant pour les profs que pour les élèves). Le système est mal foutu et trop laxiste.

L'histoire de la baffe reste insignifiant.

Il est tout à fait possible d'être un très bon pédagoque sans avoir recourt à tels artifices honteux !

coyote37 a écrit:

M'étant pris quelques baffes dans ma jeunesse d'élève, généralement ça me donnait encore moins envie de travailler
Pourquoi bosser quand on comprend rien au charabia que nous sors l'instit pour au final, recevoir des baffes...

(me souviens bien de l'année, c'était en 85-86 )

Idem pour moi, les "colères physiques" de certains professeurs à défaut de me faire mieux travailler, m'ont dégouté de l'enseignement, c'est ça un système qui marche ?

Je parle d'un SYSTEME, qui, pris dans son ensemble, ne fabriquait pas d'illettrés, incultes de surcroît !

L'apprentissage de la lecture par B-A-Ba, de l'écriture, du calcul, à coup d'exercices, de dictées, et de rabachages, notés, était LE système qui marchait, et qu'on s'est empressé de détruire "trop aliénant" pour les pauvres petits chéris.

La baffe (terme générique, qui recouvre aussi la règle, le coup de pied au cul, et l'oreille tirée) était là pour maintenir la discipline.

Et qu'on ne vienne pas me dire que "la population scolaire a changé", j'ai vécu avec la même, encore plus massive, et je l'ai enseignée, avec des résultats autrement plus probants.

Yoschurri a écrit:

Bande de primates !

Faire l'appologie de la violence, non mais vraiment...

Si cette méthode marchait, c'était surtout du à la crainte, la peur qu'elle engendrait et non à la raison.

Une méthode absolument pas pédagogique donc, là était/est le problème et non le fait qu'elle soit "violente" !

Mais j'entend déja que l'on va me sortir que je suis politiquement correct, bien pensant etc, etc...

Bref, le discours formaté des politiquement incorrect prenant eux aussi, peu la peine de réflechir parfois.

Je suis bien d'accord avec ça!

Contrairement a Kiwideux,je ne crois pas que le non-respect des profs par les élèves soit dû seulement au fait que ces derniers ne subissent plus de violence de la part du corps proféssoral.

Je pense que le problème est bien plus profond;Aujourd'hui les enfants sont trop souvent élevés comme des enfants-rois,c'est a dire qu'on leur donne tous les droits et qu'on leur donne toujours raison sans les recadrer.Ainsi ils s'imaginent pouvoir tout se permettre et en oublient qu'ils ont aussi des devoirs(pas au sens scolaire bien sûr),et là on touche du doigt a la carence principale.

En éffet,si une part de l'éducation de notre jeunesse est du ressort de l'école,il me semble que la part importante de l'éducation morale doit etre jouée par les parents qui trop souvent se déchargent de ce rôle sur l'éducation nationale.

J'ai vécu avec des "specimens d'humanité" dont vous n'avez pas idée.

Des mômes qui trainaient dans la rue, dont les parents ne baragouinaient qu'un vague "sabir", totalement illettrés, et dont la "communication" avec leurs gamins se limitait à leur filer à bouffer chichement, et quelques bonnes tartes en prime.

Ils sortaient de l'école primaire en sachant mieux lire et écrire que nos "étudiants", et passaient leur examen d'entrée en 6è (et oui ! ça existait en ces temps ténébreux !) brillamment pour pas mal.

Si les parents ne savent plus "dresser" leurs mômes, ce n'est pas une raison pour que les "enseignants" ne se fassent pas respecter. Et il y a un moment où la "baffe" s'impose, quand tout le reste a échoué.
Le Patron, en classe, c'est le prof, pas l'élève, ou ses parents !

Je le répète, la baffe est un élément d'un système. Et pas besoin de l'appliquer tout bout de champ, il suffit que l'élève soit conscient de sa potentialité.
Aujourd'hui, tout au contraire, on s'empresse de lui corner qu'il n'en aura en aucun cas, et que le prof serait un immonde individu, s'il osait même élever la voix, ou noter un devoir.

Constatant que vos méthodes "humanistes" ont complètement merdé, j'en tire les conséquences les plus évidentes.

kiwideux a écrit:

Je parle d'un SYSTEME, qui, pris dans son ensemble, ne fabriquait pas d'illettrés, incultes de surcroît !

L'apprentissage de la lecture par B-A-Ba, de l'écriture, du calcul, à coup d'exercices, de dictées, et de rabachages, notés, était LE système qui marchait, et qu'on s'est empressé de détruire "trop aliénant" pour les pauvres petits chéris.

La baffe (terme générique, qui recouvre aussi la règle, le coup de pied au cul, et l'oreille tirée) était là pour maintenir la discipline.

Là, c'est bien différent. "La baffe" n'est que le dernier échelon d'un système d'une grande rigueur.

Mais cela a visiblement engendré toute une génération de sado-masochiste...

Ben voyons !

J'ai passé ma vie à fouetter des petits garçons dans les pays "sexuellement touristiques", après avoir arraché les ailes des mouches dans mon enfance (ça j'ai fait ! rarement, mais fait !)

J'ai chauffé les pieds de petites vieilles, pour leur faire dire où elles cachaient leurs économies.

J'ai même, ô suprême ignominie, envoyé au bain des délégués du personnel, et syndicaux, qui présentaient de "justes revendications" !

Pire encore ! J'ai chassé les petits oiseaux !

kiwideux a écrit:

Si les parents ne savent plus "dresser" leurs mômes, ce n'est pas une raison pour que les "enseignants" ne se fassent pas respecter. Et il y a un moment où la "baffe" s'impose, quand tout le reste a échoué.
Le Patron, en classe, c'est le prof, pas l'élève, ou ses parents !

Je le répète, la baffe est un élément d'un système. Et pas besoin de l'appliquer tout bout de champ, il suffit que l'élève soit conscient de sa potentialité.
Aujourd'hui, tout au contraire, on s'empresse de lui corner qu'il n'en aura en aucun cas, et que le prof serait un immonde individu, s'il osait même élever la voix, ou noter un devoir.

Constatant que vos méthodes "humanistes" ont complètement merdé, j'en tire les conséquences les plus évidentes.

"La baffe" pouvait être plus légitime auparavant car elle découlait d'un système logique et droit.

Elle ne servirait à rien dans le système actuel puisqu'il est défaillant, qu'il repose comme tu le dis bien sur le respect de l'enfant roi...

kiwideux a écrit:

J'ai vécu avec des "specimens d'humanité" dont vous n'avez pas idée.

Des mômes qui trainaient dans la rue, dont les parents ne baragouinaient qu'un vague "sabir", totalement illettrés, et dont la "communication" avec leurs gamins se limitait à leur filer à bouffer chichement, et quelques bonnes tartes en prime.

Ils sortaient de l'école primaire en sachant mieux lire et écrire que nos "étudiants", et passaient leur examen d'entrée en 6è (et oui ! ça existait en ces temps ténébreux !) brillamment pour pas mal.

Si les parents ne savent plus "dresser" leurs mômes, ce n'est pas une raison pour que les "enseignants" ne se fassent pas respecter. Et il y a un moment où la "baffe" s'impose, quand tout le reste a échoué.
Le Patron, en classe, c'est le prof, pas l'élève, ou ses parents !

Je le répète, la baffe est un élément d'un système. Et pas besoin de l'appliquer tout bout de champ, il suffit que l'élève soit conscient de sa potentialité.
Aujourd'hui, tout au contraire, on s'empresse de lui corner qu'il n'en aura en aucun cas, et que le prof serait un immonde individu, s'il osait même élever la voix, ou noter un devoir.

Constatant que vos méthodes "humanistes" ont complètement merdé, j'en tire les conséquences les plus évidentes.

On peut toujours trouver des contre-exemples!Ca ne prouve rien pour autant.

A mon sens la violence ne peut etre qu'un dernier recours et ce pour des circonstances particulières exclusivement et non pas pour des broutilles comme cela a pu m'arriver ainsi qu'a beaucoup d'autres,car dans ce cas cela n'a pour éffet que de dégouter de la discipline et inciter a ne produire que le minimum syndical permettant d'éviter les brimades physiques.

Je peux moi aussi donner l'éxemple de mon collège dans lequel on ne relevait aucun problème particulier tel que drogue,violence,irréspect incivilité ou autres,et que nous ne manquions jamais de respect a nos enseignants,et que la crainte des heures de colle était suffisante pour nous faire réfléchir avant de faire le con,et malgré cela certains profs n'hésitaient pas a abuser de la violence physique pour des pretextes parfois plus que douteux ne faisant naitre chez nous qu'un sentiment d'injustice!!!

Alors la violence dans les cas extrèmes peut-etre mais pas en tant que "cheval de bataille"!

Tu es sûr de m'avoir bien lu ?

Citation :

Je le répète, la baffe est un élément d'un système. Et pas besoin de l'appliquer tout bout de champ, il suffit que l'élève soit conscient de sa potentialité.

Et je ne te parle de "contre exemples" minutieusement choisis, mais d'une grande partie de mes condisciples, puis de mes élèves.

Une calotte affectueusement appliquée n'a jamais tué un gamin.

kiwideux a écrit:

Des profs qui ont la trouille de leurs élèves, et des étudiants qui sont infoutus d'écrire en français.

Alors, dans l'ordre:

1°) Pas tous.
2°) Presque tous.