Démonstration parfaite des McLaren-Mercedes et d'Alonso. Ferrari a sans doute perdu sportivement les deux championnats, et ne peut s'en prendre qu'à elle même (d'un autre côté, dire que l'on a une mauvaise fiabilité avec trois abandons en douze courses, il y a encore quatre ans ça aurait fait sourire...) En tout cas la Scuderia ne mérite pas d'être championne du monde des constructeurs.
Hamilton avait perdu dès samedi après-midi, sa deuxième place est donc logique. Pour la première fois de l'année, le Britannique s'est montré très fougueux, signe que la pression commence à monter, mais également qu'il ne fera pas de cadeau à Alonso s'il le cherche de trop prêt. Eih bennek, eih blavek, comme disait un roitelet albano-belge. Il pourrait donc il y avoir de la casse entre le Britannique et l'Espagnol d'ici les derniers GP...s'ils les disputent bien entendu.
Rien à rajouter concernant Raïkkonen, si ce n'est la facilité avec laquelle Hamilton lui est revenu dessus après son second arrêt. Une claque pour les rouges. La stratégie à un seul arrêt semblait la meilleure ce dimanche, sinon je n'explique pas le fait que Rosberg finisse devant Kovalainen à la régulière.
Quand aux futurs vice-champions du monde bavarois, ils sont toujours effroyablement seuls. Cette saison est vraiment figée. Depuis Melbourne, la hiérarchie entre les différentes monoplaces n'a pratiquement pas bougée...
Voilà, voilà...une dernière chose: A mon avis, Fisico et Ralf peuvent déjà acheter leur matériel de pêche pour l'année prochaine.
