Lewis Carl Hamilton

Tout à fait d'accord avec toi

FORZA MASSA a écrit:

Je t'accuse juste d'avoir un faible pour Hamilton

Je suis très impressionné par ce qu’a fait Hamilton, par sa maturité et par son intelligence, je le concède sans souci.

J’apprécie aussi beaucoup les talents d’Alonso que je défends depuis fort longtemps, mais il n’empêche que je mets en avant depuis aussi longtemps une de ses faiblesse : son côté enfant roi, capricieux et immature.

Alonso est pour moi l’archétype du pilote qui peut être d’une solidité exceptionnel s’il est parfaitement entouré et choyé par son écurie, mais qui perd une part importante de ses moyens dans le cas contraire.

Intrinsèquement, Alonso avait en main toutes les cartes pour prendre le dessus sur Hamilton ne serait-ce que par son expérience.

Au lieu de cela il a dépensé son énergie dans des combats stériles et il a laissé ainsi bien plus d’espace à Hamilton que ce dernier ne pouvait en espérer.

Là où un Lauda avait été capable de prendre la mesure d’un Prost en 1984 en misant avant tout sur son expérience, Alonso a échoué et se trouve dans l’obligation de partir sans doute vers d’autres cieux.
Il a montré une de ces limites.

Il est intéressant de constater comment un Raikkonen a géré une situation assez semblable chez Ferrari, avec patiente, sans faire de bruit, pas à pas, il a fini par prendre la mesure de son équipier.

Une belle leçon.

Se confronter à un coéquipier de qualité fait partie des expériences révélant la nature des pilotes, et sur ce point Alonso fût plus que décevant.

Mouais, quoique je ne suis pas sur que Raikkonen soit vraiment au dessus de Massa

Prendre la mesure ne veut pas dire dominer de la tête et des épaules.

Qui pourrait nier que la fin de saison de Raikkonen est bien plus efficace que celle de Massa.

Sur les 9 derniers GP nous avons d’un côté 68 Pts et 4 Victoires, de l’autre 47 Pts et 1 Victoire

Massa à acquit 45% de ses points sur les 7 premiers GP de la saison.

Raikkonen à acquit 68% de ses points sur les 9 derniers GP de la saison.

Même moi, je le nie pas

Un retour à l’ordre naturel des choses, le second couteau rentre dans le rang

p...., je crains que tu ai raison

Massa a fait une belle saison

Dennis justifie le choix de laisser Hamilton en piste par la course d’Alonso en 2006

Alors que le titre semblait joué hier à Shanghai – en partant de la pole position et en dominant le premier tiers du GP de Chine, Hamilton était sur une voie royale pour devenir le plus jeune champion du monde de l’Histoire avant même la finale d’Interlagos – le scénario du GP de Chine a brutalement changé de casting en éjectant la tête d’affiche, Lewis Hamilton, dans le bac à graviers bordant l’entrée de la voie des stands.

Pourquoi McLaren Mercedes n’a-t-elle pas plaidé la cause du changement de pneus alors que ceux du leader du championnat partaient en lambeaux ? « Nous ne nous occupions pas des autres voitures hormis les Ferrari et les nôtres » explique Dennis, « Et comme Kimi n’était pas un sujet d’inquiétude, nous l’avons laissé passer. Chacun essayait de s’extirper du dernier épisode pluvieux qui devait encore durer 2 ou 3 tours. Lewis bataillait un peu avec des vibrations sur un pneu, mais son rythme ne nous préoccupait pas, il était prudent. Il est facile de dire après coup que nous aurions dû ravitailler plus tôt, que ça aurait fait la différence. »

« Mais tout le monde se souvenait de la même chose : l’année dernière lorsque Alonso avait chaussé des pneus intermédiaires il avait eu du graining et il était extrêmement lent. Tous les top teams, Ferrari et nous, essayaient de franchir la séquence humide pour pouvoir chausser immédiatement des pneus pour piste sèche » poursuit Ron Dennis. Les pneus intermédiaires auraient-ils développé du graining sur la piste abrasive de Shanghai ? Nul ne le sait avec certitude. Les gommes spécifications 2007 ont maintes fois démontré se comporter différemment des enveloppes 2006 – l’année dernière Alonso avait souffert de graining mais ses pneus étaient des Michelin et ils s’inscrivaient dans la fameuse guerre des pneus, leur composition était tournée vers l’agressivité et non la durabilité comme c’est le cas en 2007.

L’année dernière en Chine, malgré plusieurs tours sur des œufs, Alonso avait franchi la ligne d’arrivée en 2è position. Pas si mal. A la vérité McLaren espérait célébrer son nouveau champion, Lewis Hamilton, dès le soir de Shanghai. Pour se débarrasser définitivement de l’épine Alonso avant une finale d’Interlagos où tout peut se passer. McLaren Mercedes a pêché par excès d’ambition. Le mieux est l’ennemi du bien, et Hamilton a perdu son bien : une avance confortable au championnat.

En changeant de gommes plus tôt que prévu, Hamilton aurait pu espérer marquer les points de la 4è place – plus de 40 secondes séparaient Alonso (3è) de Vettel (4è) sous le drapeau à damiers. Lewis aurait certainement pu se glisser entre les deux hommes. La preuve ? Heidfeld, qui a ravitaillé au 28è tour et s'est retrouvé obligé de jouer les funambules pendant 4 tours, a terminé le GP de Chine à la 7è place, à 20 secondes de Vettel. Il accusait un retard de plus de 25 secondes sur Hamilton avant son ravitaillement.

Les points de la 4è place ? 5. Soit 3 de moins qu’Alonso, soit une avance au championnat de 9 points en faveur d’Hamilton, soit le titre mondial à portée pour le Britannique...


Source: http://f1.automoto365.com/news/controller.php?lang=fr&theme=default&team_id=&month=10&seasonid=16&nextMode=GpNewsForm&news_id=28312

Comment dire ? Ils ont joué, ils ont perdus.

La F1 n’est heureusement pas toujours une science exacte, il suffit de condition un rien atypique …

Dennis est très "diplomate", normal, c'est de la communication...

C'était une erreur manifeste, rien de plus, que de laisser en piste 3 tours de trop le jeune Lewis. Qui, en tant que pilote, ne pouvait pas ignorer les risques qu'il prenait en persistant avec des pneus intermédiaires usés jusqu'à la corde.

Si McLaren perd le titre pilote, ce ne sera pas surprenant, après avoir laissé passer une occasion pareille d'en finir -ou presque- au championnat.

Loyola a écrit:

FORZA MASSA a écrit:

Je t'accuse juste d'avoir un faible pour Hamilton

Je suis très impressionné par ce qu’a fait Hamilton, par sa maturité et par son intelligence, je le concède sans souci.

J’apprécie aussi beaucoup les talents d’Alonso que je défends depuis fort longtemps, mais il n’empêche que je mets en avant depuis aussi longtemps une de ses faiblesse : son côté enfant roi, capricieux et immature.

Alonso est pour moi l’archétype du pilote qui peut être d’une solidité exceptionnel s’il est parfaitement entouré et choyé par son écurie, mais qui perd une part importante de ses moyens dans le cas contraire.

Intrinsèquement, Alonso avait en main toutes les cartes pour prendre le dessus sur Hamilton ne serait-ce que par son expérience.

Au lieu de cela il a dépensé son énergie dans des combats stériles et il a laissé ainsi bien plus d’espace à Hamilton que ce dernier ne pouvait en espérer.

Là où un Lauda avait été capable de prendre la mesure d’un Prost en 1984 en misant avant tout sur son expérience, Alonso a échoué et se trouve dans l’obligation de partir sans doute vers d’autres cieux.
Il a montré une de ces limites.

Il est intéressant de constater comment un Raikkonen a géré une situation assez semblable chez Ferrari, avec patiente, sans faire de bruit, pas à pas, il a fini par prendre la mesure de son équipier.

Une belle leçon.

Se confronter à un coéquipier de qualité fait partie des expériences révélant la nature des pilotes, et sur ce point Alonso fût plus que décevant.

Analyse deja réalisée par Peterson devant laquelle j'avais du m'incliner

Puis je veux pas dire mais Hamilton est assez grand pour gueuler qu'un pneu avait un problème, car il roulait déjà moins vite avant la dégradation finale ...

Hamilton ne s'en doit qu'à lui même.

Loyola a écrit:

Là où un Lauda avait été capable de prendre la mesure d’un Prost en 1984 en misant avant tout sur son expérience, Alonso a échoué et se trouve dans l’obligation de partir sans doute vers d’autres cieux.

Mouais, Lauda l'a échappé belle, qui sait si Monaco avait été disputé jusqu'au bout si Prost ne l'aurait pas battu de quelques points.

Mais je reste quand même d'accord.

greencreeper a écrit:

Dennis justifie le choix de laisser Hamilton en piste par la course d’Alonso en 2006

Alors que le titre semblait joué hier à Shanghai – en partant de la pole position et en dominant le premier tiers du GP de Chine, Hamilton était sur une voie royale pour devenir le plus jeune champion du monde de l’Histoire avant même la finale d’Interlagos – le scénario du GP de Chine a brutalement changé de casting en éjectant la tête d’affiche, Lewis Hamilton, dans le bac à graviers bordant l’entrée de la voie des stands.

Pourquoi McLaren Mercedes n’a-t-elle pas plaidé la cause du changement de pneus alors que ceux du leader du championnat partaient en lambeaux ? « Nous ne nous occupions pas des autres voitures hormis les Ferrari et les nôtres » explique Dennis, « Et comme Kimi n’était pas un sujet d’inquiétude, nous l’avons laissé passer. Chacun essayait de s’extirper du dernier épisode pluvieux qui devait encore durer 2 ou 3 tours. Lewis bataillait un peu avec des vibrations sur un pneu, mais son rythme ne nous préoccupait pas, il était prudent. Il est facile de dire après coup que nous aurions dû ravitailler plus tôt, que ça aurait fait la différence. »

« Mais tout le monde se souvenait de la même chose : l’année dernière lorsque Alonso avait chaussé des pneus intermédiaires il avait eu du graining et il était extrêmement lent. Tous les top teams, Ferrari et nous, essayaient de franchir la séquence humide pour pouvoir chausser immédiatement des pneus pour piste sèche » poursuit Ron Dennis. Les pneus intermédiaires auraient-ils développé du graining sur la piste abrasive de Shanghai ? Nul ne le sait avec certitude. Les gommes spécifications 2007 ont maintes fois démontré se comporter différemment des enveloppes 2006 – l’année dernière Alonso avait souffert de graining mais ses pneus étaient des Michelin et ils s’inscrivaient dans la fameuse guerre des pneus, leur composition était tournée vers l’agressivité et non la durabilité comme c’est le cas en 2007.

L’année dernière en Chine, malgré plusieurs tours sur des œufs, Alonso avait franchi la ligne d’arrivée en 2è position. Pas si mal. A la vérité McLaren espérait célébrer son nouveau champion, Lewis Hamilton, dès le soir de Shanghai. Pour se débarrasser définitivement de l’épine Alonso avant une finale d’Interlagos où tout peut se passer. McLaren Mercedes a pêché par excès d’ambition. Le mieux est l’ennemi du bien, et Hamilton a perdu son bien : une avance confortable au championnat.

En changeant de gommes plus tôt que prévu, Hamilton aurait pu espérer marquer les points de la 4è place – plus de 40 secondes séparaient Alonso (3è) de Vettel (4è) sous le drapeau à damiers. Lewis aurait certainement pu se glisser entre les deux hommes. La preuve ? Heidfeld, qui a ravitaillé au 28è tour et s'est retrouvé obligé de jouer les funambules pendant 4 tours, a terminé le GP de Chine à la 7è place, à 20 secondes de Vettel. Il accusait un retard de plus de 25 secondes sur Hamilton avant son ravitaillement.

Les points de la 4è place ? 5. Soit 3 de moins qu’Alonso, soit une avance au championnat de 9 points en faveur d’Hamilton, soit le titre mondial à portée pour le Britannique...


Source: http://f1.automoto365.com/news/controller.php?lang=fr&theme=default&team_id=&month=10&seasonid=16&nextMode=GpNewsForm&news_id=28312

Un sacré pari quand même quand on joue le titre...

C'est dingue comme des gars aussi pros que les ingénieurs de F1 peuvent se planter autant lorsque les conditions sont inhabituelles. A croire que sans leurs simulateurs, ils ne sont plus capable de bon sens.

PS : merci Green pour l'info.

greencreeper a écrit:

Si McLaren perd le titre pilote, ce ne sera pas surprenant, après avoir laissé passer une occasion pareille d'en finir -ou presque- au championnat.

Ce serait quand même assez surprenant au vue de la situation

Mais ce n’est effectivement pas impossible.

Renault a écrit:

Mouais, Lauda l'a échappé belle, qui sait si Monaco avait été disputé jusqu'au bout si Prost ne l'aurait pas battu de quelques points.

J’étais à Monaco en 1984 et je peu te dire que si le GP avait duré plus longtemps il y a fort à parier qu’Alain Prost n’en aurait pas tiré grand bénéfice.

De plus pour avoir vécu cette saison je peux te garantir que le père Lauda y fût d’une intelligence remarquable, demande à Peterson ce qu’il en pense.

Vous êtes très fort pour porter des jugements a l’emporte pièce sur ce que vous n’avez pas connu.

sephiroth a écrit:

C'est dingue comme des gars aussi pros que les ingénieurs de F1 peuvent se planter autant lorsque les conditions sont inhabituelles. A croire que sans leurs simulateurs, ils ne sont plus capable de bon sens.

Ce n’est pas si simple que cela et la décision de course est souvent un pari reposant sur des données partiel.

Difficile d’en faire grief aussi bien à McLaren qu’a Hamilton.

Ce qui doit faire plaisir à Coyote ( ) :
http://fr.f1-live.com/f1/fr/infos/actualites/detail/071008111524.shtml

Rien de surprenant,i l est britannique également. Il a bien le droit de supporter Hamilton

Etrange ce rapport aux choses basé simplement sur un : j’aime, j’aime pas

Loyola a écrit:

sephiroth a écrit:

C'est dingue comme des gars aussi pros que les ingénieurs de F1 peuvent se planter autant lorsque les conditions sont inhabituelles. A croire que sans leurs simulateurs, ils ne sont plus capable de bon sens.

Ce n’est pas si simple que cela et la décision de course est souvent un pari reposant sur des données partiel.

Difficile d’en faire grief aussi bien à McLaren qu’a Hamilton.

Si j'ai bien suivi la course et votre discussion, il fallait avoir de la m... sur les paupières, pour ne pas voir l'état des pneus de "Rasta Rocket" depuis les pits, et même lui devait s'en rendre compte dans ses rétros (à supposer qu'on voie quelque chose dans ces scandaleuses petites choses) et ce, même si ses fesses ne lui disaient pas, avec éloquence, que sa bagnole ne tenait pas par terre.


Alors, ou on a saboté la course d'Hamilton exprès (quel intérêt pour McL ?) ou on n'a rien vu (et c'est gravissime) ou il a refusé de rentrer, et dans ce cas, c'est un neuneu... ou un grand malade !

Inutile de chercher des précédents (à part une explosion de pneu avant à l'agonie... sur une McLaren, déjà !) les team managers et les pilotes ne sont habituellement pas si inconscients.

Il n’était pas si simple que cela ne semble de faire un pari précis sur l’espérance de vie des pneumatiques.

L’équation était très sensible quand au choix du point de ravitaillement pour la suite de la course.

La seule chose qui me surprend c’est que la situation au championnat, ne semble pas avoir été prise en compte pour pondérer le choix.

Loyola a écrit:

Renault a écrit:

Mouais, Lauda l'a échappé belle, qui sait si Monaco avait été disputé jusqu'au bout si Prost ne l'aurait pas battu de quelques points.

J’étais à Monaco en 1984 et je peu te dire que si le GP avait duré plus longtemps il y a fort à parier qu’Alain Prost n’en aurait pas tiré grand bénéfice.

De plus pour avoir vécu cette saison je peux te garantir que le père Lauda y fût d’une intelligence remarquable, demande à Peterson ce qu’il en pense.

Vous êtes très fort pour porter des jugements a l’emporte pièce sur ce que vous n’avez pas connu.

T'inquiète je sais cela, mais on ne peut pas dire que Lauda aura écrasé Prost, ce jeunot à l'époque était une véritable menace qui a faillit le battre au final ...

Ais-je dis qu’il l’avait écrasé ?

Je faisais juste remarquer que dans une situation d’opposition a un jeune coéquipier de grand talent , Lauda au contraire d’Alonso avait été capable de prendre la mesure de son adversaire avec une très grande intelligence.