Ferrari

Absolument pas, par contre je connais une hautecloque ;-)

Pour rester dàs les maréchaux et les monégasques

Louis Chiron servit de chauffeur à Foch et Petain durant la www1

Cela doit faire bien longtemps que deux pilotes Ferrari n'ont pas été à égalité de point à un stade avancé de la saison et avec des scores un rien sérieux.

James Allison est limogé par la Scuderia...

Cette fois c'est (encore) la crise...

Limogé cela reste à voir, par contre sur le départ c'est clair, net et officiel.

La souderai retrouve sont état normal de pétaudière depuis quelques années, ça met du temps à prendre sa pleine mesure

Le départ d'Alison est salué par la perde de la seconde place au championnat constructeur

Le mégalomane Marchionne ne s'en sort visiblement pas mieux avec FCA qu'avec la scuderia.

Loyola a écrit:

Le mégalomane Marchionne ne s'en sort visiblement pas mieux avec FCA qu'avec la scuderia.

Tu parles de la possible vente de Chrysler par Fiat ?

L'on parle plus d'un abandon de la marque plutôt que d'une vente.

Comme pour Lancia en fait.

Le meccano de Marchionne commence à ressembler à un château de cartes.

C'est sans doute mesquin mais Di Montezemolo vient de subir un joli revers

Citation :

Luca Baldisserri, ancien ingénieur en chef de Ferrari et récemment vu à la tête de l’Académie pour les jeunes pilotes, n’hésite pas à parler de climat de terreur au sein de la Scuderia.

L’Italien, ingénieur clé de l’équipe lors de l’ère Schumacher-Todt, pense que le problème est d’ordre culturel et vient du top management : le président et le directeur de la Scuderia.

"Malheureusement, ni Marchionne, ni Arrivabene, n’ont une expérience de la course automobile. Aujourd’hui, Ferrari n’est plus une équipe mais un groupe de personnes terrifiées. Dans ce climat de terreur les gars n’innovent plus, ne prennent plus de décisions, par peur de tomber en disgrâce," déclare Baldisserri.

Il a lui-même vécu cela il y a quelques années et a dû gérer la carrière de jeunes pilotes. Quelque chose qu’il a apprécié finalement puisqu’il s’occupe maintenant de la carrière de Mick Schumacher.

Baldisserri ajoute que Ferrari a perdu beaucoup de personnes très importantes. Le départ de James Allison est "une grande perte" pour Ferrari.

"Il a été remplacé par Mattia (Binotto). Mattia sait comment motiver les gens, il a une grande expérience mais ce n’est pas un directeur technique. Il sait qu’il ne peut pas concevoir de voiture, il n’a pas de connaissances très approfondies des châssis, que ce soit dans les domaines de la mécanique ou de l’aérodynamique. Je pense qu’il serait meilleur à la place de directeur d’équipe."

Lorsqu’on lui demande quand Ferrari gagnera à nouveau, il répond : "quand ils seront capables de trouver de la stabilité et une organisation efficace, avec de bonnes idées et des pilotes qui ne commettent pas d’erreurs. Raikkonen est meilleur qu’en 2015 mais Vettel est bien moins bon. Il a certainement été pris par l’engouement de l’an dernier. Mais le problème, ce n’est pas les pilotes."

"L’argent est là mais, pour gagner, il faut de la stabilité. Ceux qui sont là ne doivent pas être pressés. Je comprends que Marchionne veut gagner tout de suite mais ça ne fonctionne pas comme ça en Formule 1."

Chez Ferrari, les têtes tombent toujours malgré le succès relatif de cette saison 2017. Je me permets de m'auto-citer:

Un type de STATSF1 a écrit:

Cette saison 2017 est absolument cruciale pour Ferrari qui, pour la première fois depuis cinq ans, est en mesure de remporter un des deux championnats du monde. Aussi Sergio Marchionne, son très exigent patron, ne laisse rien passer à ses employés. On apprend ainsi à Spielberg que le chef du département moteur Lorenzo Sassi vient d'être limogé sur ordre de la présidence. L'ancien bras droit de Mattia Binotto a pourtant effectué un bon travail, au regard des excellentes performances du groupe propulseur italien cette saison. Mais Sassi paie peut-être les récentes pannes subies par Sebastian Vettel en essais libres, à moins qu'il ait quelque chose à se reprocher concernant l'affaire de l'huile moteur... Pour le moment, le nom de son remplaçant n'est pas connu. En tout cas, le renvoi d'un ingénieur méritant à ce stade du championnat, et alors que Ferrari annonce l'introduction d'une évolution majeure de son V6 pour Silverstone, laisse perplexe.

Sassi aurait-il des choses à cacher ?...

Une dixième saison sans titre pilote semble s'annoncer pour Ferrari depuis le très "chanceux" sacre de Raikkonen en 2007.

Et peut-être une nouvelle crise de palais à l'horizon.

En fait il se dit que Binotto voudrait remplacer Arrivabene que beaucoup considèrent à Maranello comme un "Briatore-bis", un type caractériel, sans expérience sportive... Curieux personnage que ce Binotto en tout cas: il y a un an il n'était que l'obscur responsable du département moteur, un poste stratégique certes, et le voilà qui envisage de prendre en charge toute l'écurie. Évidemment Sergio Marchionne peut aussi décider de donner un coup de balai.

Il faudrait l'avis d'un Ferrarologue. Je connais un certain Jean-Louis...

Briatore fût un remarquable patron d'écurie un des meilleurs de son temps et de très loin.

Tony a écrit:

En fait il se dit que Binotto voudrait remplacer Arrivabene que beaucoup considèrent à Maranello comme un "Briatore-bis", un type caractériel, sans expérience sportive... Curieux personnage que ce Binotto en tout cas: il y a un an il n'était que l'obscur responsable du département moteur, un poste stratégique certes, et le voilà qui envisage de prendre en charge toute l'écurie. Évidemment Sergio Marchionne peut aussi décider de donner un coup de balai.

Il faudrait l'avis d'un Ferrarologue. Je connais un certain Jean-Louis...

L'organisation Todt avait réussi à détruire un temps le mal profond qui ronge Ferrari : la politique de palais la plus caricaturale.

Loyola a écrit:

Briatore fût un remarquable patron d'écurie un des meilleurs de son temps et de très loin.

Oui sans conteste, mais je crois que lui sera toujours collé la macule du parvenu, sans compter une certaine odeur de soufre. Pour les puristes, Briatore était et restera comme un arriviste vulgaire et retors. A tort peut-être, mais son souvenir ne sera pas celui des authentiques passionnés (Ron Dennis, Frank Williams, Peter Sauber...).

Arrivabene vient de Philip Morris, ses connaissance du sport automobile sont certainement limitées. Mais dirige-t-il réellement la Scuderia ? C'est l'éternel problème avec cette équipe, le flou règne toujours dans la prise de décision. J'étudie actuellement la saison 1991, avec un bordel paroxystique. Entre Agnelli, Fusaro, Lardi-Ferrari, Fiorio, Prost, pas aisé de savoir qui a de l'influence, qui croit en avoir etc.

91 c’est effectivement le climax du grand n’importe quoi de la gouvernance chez Ferrari.

Loyola a écrit:

Tony a écrit:

En fait il se dit que Binotto voudrait remplacer Arrivabene que beaucoup considèrent à Maranello comme un "Briatore-bis", un type caractériel, sans expérience sportive... Curieux personnage que ce Binotto en tout cas: il y a un an il n'était que l'obscur responsable du département moteur, un poste stratégique certes, et le voilà qui envisage de prendre en charge toute l'écurie. Évidemment Sergio Marchionne peut aussi décider de donner un coup de balai.

Il faudrait l'avis d'un Ferrarologue. Je connais un certain Jean-Louis...

L'organisation Todt avait réussi à détruire un temps le mal profond qui ronge Ferrari : la politique de palais la plus caricaturale.

Le problème ne vient-il pas également des médias / la population italienne ? Car pour le coup, il me semble qu'ils mettent beaucoup trop la pression sur Ferrari qui se sent obligé de réagir politiquement en faisant tomber des têtes. Alors que l'on sait qu'une restructuration d'une équipe demande du temps.

D'autant que sur les 10 dernières années, Ferrari n'étaient pas ridicule en 2008, 2010, 2012 et 2017. Soit presque une année sur deux. On est loin de la pire période de Ferrari de son histoire.

Le poids des medias est effectivement un des elements de l’equation.

Ferrari veut souvent aller trop vite pour repondre à la pression.

Ce que Todt avait obtenu c’est une stratégie sur plusiieurs années.
Certes ils ne sont pas ridicule mais depuis le dernier titre de MS ils n’ont jamais été dominant, au mieux ils donnent le change.

Dans la F1 moderne seul une stratégie long terme permet d’atteindre la domination.

Et de cela Ferrari est depuis le départ de Todt incapable.

Ils sont dans la réaction à court terme.

Dans le fond, c'est presque réjouissant de voir que Ferrari garde en cela une certaine identité italienne, à l'heure où les anglo-saxons dominent partout, y compris dans les écuries censées être allemande (Mercedes) ou française (Renault).
 
Je vais encore chercher un exemple en 1991: après le désastreux GP de Saint-Marin qui a vu Prost glisser dans l'herbe mouillée dans le tour de formation, la Gazzeta avait titré: "Prost, l'ex-professeur". On comprend aisément que le Français habitué au sérieux et à la patience des constructeurs britanniques en ait eu rapidement ras-le-bol.

Tony a écrit:

Dans le fond, c'est presque réjouissant de voir que Ferrari garde en cela une certaine identité italienne, à l'heure où les anglo-saxons dominent partout, y compris dans les écuries censées être allemande (Mercedes) ou française (Renault).
 
Je vais encore chercher un exemple en 1991: après le désastreux GP de Saint-Marin qui a vu Prost glisser dans l'herbe mouillée dans le tour de formation, la Gazzeta avait titré: "Prost, l'ex-professeur". On comprend aisément que le Français habitué au sérieux et à la patience des constructeurs britanniques en ait eu rapidement ras-le-bol.

Je pense que Ferrari peut garder cet âme italien, cette passion et émotion nationale sans pour autant que la presse locale doit descendre l'équipe à la moindre déception et vouloir des réactions politiques chaque saison. Car en effet, il faut an projet au long terme pour que cela paye et la presse italienne fait tout pour capoter cette possibilité.

L'esprit national se voit très régulièrement, les employés chantent l'hymne national à chaque victoire, la foule à Monza est très particulière et le drapeau italien est régulièrement agité. Je n'ai pas souvenir de voire une équipe britannique agir ainsi (ou Mercedes et Renault). Pour Mercedes et Renault, même s'ils ont des usines en France et Allemagne et courent sous licence de ces pays là, ils ont malgré tout une grosse base au Royaume-Uni aussi, ce que Ferrari n'a pas.

Tu connais mal l’âme italienne

Arrivabene a écrit:

: Ferrari n’abandonne jamais

N'importe quoi, rien que cette année ils ont souvent abandonnés

Une nouvelle révolution de palais semble se profiler