Ferrari

Toujours difficile de se faire une idée en cette période.

- La Lotus semble être bien née.
- La McLaren me semble trés prometeuse.
- La Ferrari rencontre des pb qui ne semblent pas deraisonable pour une monoplace qui est en réel rupture avec celle de 2011.
- Pour RedBull j'ai du mal à me faire une idée sur son potentiel par rapport à la concurence.

Puis n'oublions pas le cas McLaren et Mercedes 2011.
Mercedes devait être la voiture championne du monde en lutte avec Ferrari et McLaren ne devait pas voir une ligne d'arrivée avant le premier grand prix européen.

Je pense qu'on ne peut rien préjuger des performances réelles, les voitures changeront beaucoup en un mois et l'histoire a montré que ces essais ne montraient rien. Ajoutons uqe les déclarations de Ferrari peuvent être aussi du bluff, ce n'est pas nouveau de faire croire à l'adversaire d'être plus faible pour pas qu'il s'inquiète.

En même temps c'est une période assez agréable, celle oú l'on se prend a rêver que la saison sera disputée

Tony a écrit:

Trois jours à peine se sont écoulés depuis le début des essais à Jerez que déjà Ferrari admet que la F2012 ne fonctionne pas comme il faut. La saison débute dans un mois, mais ça part déjà mal.

Je ne crois pas que Montezemolo acceptera une quatrième saison blanche d'affilé...

Relax, Tony, relax... wait and see, il y a encore un peu de temps avant le drapeau à damiers de Melbourne. Tout le monde bosse, quasiment 24h/24, pour trouver "la" solution qui fera gagner le dixième de seconde nécessaire pour l'emporter.
Il n'est pas impossible qu'il y ait une part de bluff de la part de Ferrari, mais à ce stade de la pré-saison il n'y a pas une écurie qui ne rencontre pas de problèmes techniques...

Je ne crois pas vraiment au bleuf, par contre Ferrari est une des ecurie ayant le plus à faire tant sa monoplace 2012 se demarque de celle de 2011.

On le leur a trop reproché d'avoir fait preuve de conservatisme l'an passé... la presse italienne, vacharde qu'elle est, ne les ratera pas non plus cette année...

Une sphére n'est pas une surface reglée

Et ce topic pas celui où devait figurer ta réponse...

Pat Fry:

Citation :

"Pour le moment j’exclus une lutte pour le podium à Melbourne. Je suis déçu par notre niveau de performance en ce moment, nous avons vraiment beaucoup de travail devant nous. Alors nous n’allons pas baisser les bras avant même le début de la saison."

L'équipe est déjà revenue sur son nouveau système d'échappement pour revenir à une version plus classique. L'usure des pneumatiques pose aussi problème.

La question est de savoir si le probléme n'est que transitoir ou si la monoplace restera difficilement exploitable.

Montezemolo semble reparti dans son grand numero de Calimero

En tout cas, avec la victoire inespéré d'un Fernando qui prend la tête du championnat, Ferrari se maintient dans la possible lutte au titre.
Si la F2012B se révèle être une voiture capable de chercher la victoire à la régulière, avec cette avance au championnat permettra de limiter l'écart au début de la saison européenne et donc de pouvoir revenir en tête. Bien sûr il faudrait que cette version B permette cela… Ferrari a frôle les 5 premières courses de la saison (soit 1 quart !) à vide quand même.

S'ils sont capable de redresser la barre, ils ont effectivement incroyablement limité les dégats pour un de leur pilote.

Reste à voir ce que donnera l'évolution.

En repensant à ce début de saison 2013 de la Scuderia, je trouve que celui-ci ressemble assez à celui de McLaren l'an dernier. C'est-à-dire que Ferrari semble bien avoir la meilleure voiture du peloton, du moins plus impressionnante que la Red Bull dans ses bons jours (comme en Chine ou en Espagne), mais ses résultats sont très irréguliers. Pour le moment, en six courses, Alonso a connu trois bons résultats (deux victoires et une deuxième place) et trois mauvais résultats (une septième place, une huitième et un abandon). Avec des déboires peu banaux comme le DRS bloqué à Bahreïn ou la voiture mal réglée à Monte Carlo. Un parcours en dents de scie qui ressemble assez à celui de Lewis Hamilton l'an dernier.

Et au final, c'est l'Allemand qui gagne.

La meilleur voiture est actuellement celle qui exploite le mieux les pneus pas celle qui est intrinsèquement la plus rapide.

Ca y est, c'est la crise. 

A votre avis, Alonso peut-il vraiment partir ou ne fait-il que mettre la pression sur la Scuderia ?

Un coup de pression je pense, Alonso est sous contrat et je pense qu'il est très avantageux à l'espagnol. Il n'est pas sûr que son contrat dispose des conditions de sorties alors qu'il a les outils pour atteindre le titre mondial (titres qui lui ont échappé mais qui ont été à la portée).

D'autant que de partir vers Red-Bull en 2014 n'est pas une grande garantie avec le nouveau bloc moteur et Ferrari peut faire mieux que Red-Bull dans le domaine (comme l'inverse). Autant rester dans une écurie qu'il connait et qu'il apprécie pour aborder un changement si important au lieu de sombrer dans l'inconnue complète.

Les demis succés doivent plus à Alonso qu'à la Scuderia, il est bien meilleur que le materiel fourni par son écurie.

Oui mais je doute que le contrat arrive à formaliser ce type de possibilités.
Pour un contrat, être 2e du championnat a une valeur qui est impossible de dissocier de la voiture comme du pilote (même si on le sait tous que Alonso a tiré le maximum de la voiture, comment l'évaluer sur un contrat juridique ?).

Je ne parlais pas d'un éventuel départ, juste du fait que le Scuderia n'est pas totalement à la hauteur.

Loyola a écrit:

Les demis succés doivent plus à Alonso qu'à la Scuderia, il est bien meilleur que le materiel fourni par son écurie.

 

Les pilotes restent le dernier maillon non essentiel à la réussite d'une écurie...

 Rigolo Bis  

Comme toujours tout est affaire de contexte  

Quand il n'y a pas une domination outrageuse et constante d'une écurie, la donne est différente.

Nous n'avons pas depuis deux saisons de constance dans la domination d'une machine, loin s'en faut, en grande partie par le poids de l'offre pneumatique sur les performances.

Dans ce cadre la maitrise d'un pilote d'exception peut suppléer au limites d'une machine légèrement en retrait et permettre à ce pilote de jouer le championnat.

C'est ce qui est arrivé à Alonso la saison dernière et qui se reproduit de nouveau.

Cela tient effectivement sur l'équilibre des capacités d'Alonso mais plus encore sur le contexte compétitive fort atypique introduit par la donne pneumatique.

Sans ce biais introduit par Pirelli et les autorités, Alonso n'aurait rien put faire de très convainquant au championnat avec ce que lui donne la Scuderia.

On peut ne pas apprécier cette introduction d'un paramètre non-optimum via les pneumatiques, mais force est de constater qu'il a permis des championnats relativement ouverts.

Il suffit le regarder la différence de performance entre Massa et Alonso pour voir que le pilote influe grandement sur le résultat.

Massa n'est plus un pilote