Je me souviens

Un petit lieu pour des souvenirs qui vous traversent l'esprit

Je me souviens qu’au soir du GP de Belgique 1987, alors que Prost venait d’égaler le record de victoire de Stewart, leurs 27 succès en GP me semblait un Everest.

Il n’y avait alors que 14 pilotes ayant remporté plus de 10 Gp et Prost était le seul d’entre eux en activité.

STEWART Jackie	27
PROST Alain	27
CLARK Jim	25
LAUDA Niki	25
FANGIO Juan Manuel	24
PIQUET Nelson	17
MOSS Stirling	16
HILL Graham	14
BRABHAM Jack	14
FITTIPALDI Emerson	14
ASCARI Alberto	13
ANDRETTI Mario	12
REUTEMANN Carlos	12
JONES Alan	12

Ils sont aujourd’hui 6 à avoir dépassé Stewart dont deux pilotes en activité et 28 à avoir un palmarès de plus de 10 succès, dont 6 pilotes en activité.

Loyola a écrit:

Je me souviens qu’au soir du GP de Belgique 1987, alors que Prost venait d’égaler le record de victoire de Stewart, leurs 27 succès en GP me semblait un Everest.

Il n’y avait alors que 14 pilotes ayant remporté plus de 10 Gp et Prost était le seul d’entre eux en activité.

Le titre du post est "je me souviens", certes, mais ...
Nelson Piquet était encore bien en activité ... la preuve, il a remporté le championnat cette année-là !  

Et quand Prost a enfin réussi à bâttre ce record au Portugal 1987, Mansell, toujours en activité lui aussi, comptait 11 victoires.

Concernant Mansell, il parle de quand il l'a égalisé ce record soit en Belgique 1987 et non au Portugal où effectivement Mansell a dépassé les 10 victoires durant ce laps de temps.

Renault a écrit:

Concernant Mansell, il parle de quand il l'a égalisé ce record soit en Belgique 1987 et non au Portugal où effectivement Mansell a dépassé les 10 victoires durant ce laps de temps.

Mais j'avais bien compris ! Ce n'était qu'une petite remarque supplémentaire, pour meubler un peu ...  

Jim Clark a écrit:

Nelson Piquet était encore bien en activité ... la preuve, il a remporté le championnat cette année-là !  

Oui un oublis

Jim Clark a écrit:

Et quand Prost a enfin réussi à bâttre ce record au Portugal 1987, Mansell, toujours en activité lui aussi, comptait 11 victoires.

Là je parlais du nomment où il a égalé le record pas de celui où il est devenu recordman.

Au final, cela ne change pas grand choses à mon propos.

PS : OK je viens de voir la suite  

Je vais tricher un peu mais ayant commencé à regarder la F1 avec Schumacher, mes souvenirs réels sont un peu merdiques. 

Je me souviens il y a trois jours avoir lu quelque chose au sujet du fameux Grand Prix du Japon 1976. Pilotes, équipes et organisateurs ont débattu durant trois heures de l'opportunité de disputer sous des trombes d'eau cette manche si cruciale quant à l'issue du champion du monde des pilotes. Lorsqu'enfin la décision a été prise de courir, James Hunt était introuvable.

Le jeune ingénieur Patrick Head se promenait alors dans les stands désertés puisque les mécaniciens étaient autour des bâtiments officiels, dans l'attente de la décision des responsables. Quelle ne fut pas sa surprise en passant devant le stand McLaren, où il vit James Hunt accolé contre un mur, une jeune Japonaise à ses genoux lui prodiguant une gâterie...

Dix minutes plus tard, le départ de la course était donné...

Je ne la connaissais pas celle la  :stock: 

Elle semble possible  

http://www.dailymail.co.uk/news/article-1320323/Formula-1-champion-James-Hunt-slept-33-BA-air-stewardesses-race.html

https://youtu.be/YCS5lxonTRs

François Cevert Radioscopie

Je me souviens de la dernière victoire Française en F1 il y a 20 ans.

Les leaders tombaient comme des mouches, les autres aussi

Alesi aurait pût être ce dernier Français vainqueur

Seulement trois pilotes franchissant la ligne d'arrivée

Pour se remonter un peu le moral cocardier :-)

La France conserve un statut assez rare, faire partie des nations ayant réussit à remplir l'intégralité d'un podium de GP et ceux trois fois :

- Afrique du Sud 1980 : Arnoux, Laffite, Pironi
- France 1982 : Arnoux, Prost, Pironi (Avec sa belle polémique) et un Tambay 4°
- San Marino 1983 : Tambay, Prost, Arnoux

Seul la GB (11 fois, mais la dernière remonte à 1968) et l'Italie (6 fois toutes dans les années 50) partagent se statut

Je met de côté les 11 triplés des USA à Indianapolis

Pour moi l'âge d'or de la F1 Française s'étale des saisons 78 à 84, même si le plus gros du palmarès Français fût forgé en suite par Prost en quasi solo

Je n'arrive pas à me souvenir d'un accrochage entre Lauda et Prost durant la saison 1984, est-ce ma mémoire qui flanche ? Ou une compétition entre équipier peut être intelligente ?

Loyola a écrit:

Je n'arrive pas à me souvenir d'un accrochage entre Lauda et Prost durant la saison 1894, est-ce ma mémoire qui flanche ? Ou une compétition entre équipier peut être intelligente ?

En 1894 ça m'étonnerait.

En 84 non, mais en 85 à Zandvoort Lauda a abusé de la pression de turbo pour semer Prost, qui a moyennement apprécié.

Je crois en avoir déjà parlé ici, mais je viens de le revoir ce soir

https://fr.wikipedia.org/wiki/Weekend_of_a_Champion

Ce qui est pour moi le meilleur documentaire sur la F1 jamais produit : Weekend of a Champion de Roman Polanski

On y suit le grand Jackie Stewart durant le GP de Monaco 71

C'est remarquable à tous les point de vue, très touchant dans les rapports entre Stewart et Cevert, dans cette confraternité des pilotes de l'époque, dans le rapport à la mort de l'époque ...

C'est brillant, une minute des propos de Stewart vaut l'ensemble des interview des pilotes contemporain.

Polanski a ajouté une fin où lui et Stewart se retrouve dans la même chambre d'hôtel qu'en 71 pour discuter.

Stewart y parle des amis perdus, de son combat pour la sécurité, du rapport à la mort et dans un moment d'une grande grâce de ces doutes et de ses faiblesses les plus intimes.

On y croise des monstres sacrés, on y vois une F1 profondément humaine avec toutes les faiblesses que cela implique.

Un grand film

....

Je vous encourage vraiment à voir ce documentaire

Le film est disponible sur DailyMotion




A voir absolument, c'est un chef d'oeuvre

En effet, beau documentaire.
Monaco était une belle piste à l'époque, les rails en moins laissent l'impression d'une piste plus large et plus plaisante à regarder même si les trottoirs étaient à la place des barrières actuelles. C'est tout un charme.
D'ailleurs en haut de la montée après Sainte-Dévote, la sortie de piste pouvait donner lieu à une collision avec un immeuble.

Tout une époque bien révolue. L'ambiance semble bien plus cool, bien loin des pilotes modernes qui sont accaparés par diverses obligations.
Notons d'ailleurs que Tony a merdé pour la description de la course de Monaco 1971. Roman Polanski n'est pas américain mais franco-polonais. ;-)

Il y a le rapport à la mort qui rode et produit une camaraderie et une solidarité entre pilote digne du compagnonnage.

Quand Stewart parle du soin pris des veuves, des enfants ... quand on voit le visage de la veuve de Rindt ...

Tant de beaux moments et de fort moments, dans ce documentaire ...

La relation avec Cevert, la master-class de Stewart en slip, la merveilleuse discussion sur Chiron

Tyrrell poussant ces monoplaces, scrutant la piste ou les chronomètres.

L'échanges avec le grand G. Hill ...

Et ce moments bouleversant où Stewart parle de sa dyslexie et de son quasi illettrisme

Renault où à tu vu que Polanski était qualifié d'américains ?

Heureusement pour lui qu'il ne l'est pas

Là bas : http://www.statsf1.com/fr/1971/monaco.aspx
Oui, heureusement qu'il ne l'est pas.

Je suis d'accord sur l'évolution des mœurs et des rapports entre les pilotes à ce moment là. Aujourd'hui, sauf quelques exceptions, c'est limite s'ils ne semblent pas se parler, sauf pour s'insulter bien entendu à travers les médias.

Le film a sinon un bel esthétisme, ça reflète bien l'ambiance et les contraintes de l'époque notamment pour le tournage.
Un peu dommage que Stewart ne soit pas revenu brièvement sur sa carrière en tant que chef d'équipe, pour justement décrire certains changements opérés depuis.

Renault a écrit:

Là bas : http://www.statsf1.com/fr/1971/monaco.aspx.

Si tu donnes du crédits aux écrits de Tony

En 71 Polanski était juste Polonais, sa naturalisation Française date de 76

Renault a écrit:

Le film a sinon un bel esthétisme, ça reflète bien l'ambiance et les contraintes de l'époque notamment pour le tournage.
Un peu dommage que Stewart ne soit pas revenu brièvement sur sa carrière en tant que chef d'équipe, pour justement décrire certains changements opérés depuis.

J'ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois Stewart à Monaco, souvent dans le cadre du GP historique.

C'est un homme dune disponibilité et d'une simplicité incroyable à des année lumière de la bande de sale gamins égotiques d'aujourd'hui.

Polanski a vraiment saisi cela dans son documentaire qui est pour moi la référence dans le domaine.

Sur son expérience de patron d'écurie avec son fils, il aurait certainement des choses à dire.

En tout cas Stewart reste pour moi la dernière écurie sérieuse construite ex-nihilo en F1.

J'aime ce mec

Loyola a écrit:

Renault a écrit:

Là bas : http://www.statsf1.com/fr/1971/monaco.aspx.

Si tu donnes du crédits aux écrits de Tony

En 71 Polanski était juste Polonais, sa naturalisation Française date de 76

Ça va oh, hé, hein, bon.

C'aurait pu être pire, j'aurais pu dire qu'il était suisse.

Loyola a écrit:

Renault a écrit:

Le film a sinon un bel esthétisme, ça reflète bien l'ambiance et les contraintes de l'époque notamment pour le tournage.
Un peu dommage que Stewart ne soit pas revenu brièvement sur sa carrière en tant que chef d'équipe, pour justement décrire certains changements opérés depuis.

J'ai eu la chance de rencontrer plusieurs fois Stewart à Monaco, souvent dans le cadre du GP historique.

C'est un homme dune disponibilité et d'une simplicité incroyable à des année lumière de la bande de sale gamins égotiques d'aujourd'hui.

Polanski a vraiment saisi cela dans son documentaire qui est pour moi la référence dans le domaine.

Sur son expérience de patron d'écurie avec son fils, il aurait certainement des choses à dire.

En tout cas Stewart reste pour moi la dernière écurie sérieuse construite ex-nihilo en F1.

J'aime ce mec

Je suis bien d'accord, cela étant, pour donner un aspect complet du personnage, ou du moins de l'image qu'il veut donner, il faut lire ses deux autobiographies de 1969 et 1970. Il y écrit sans complexe que son but dans la vie est d'amasser le plus d'argent possible et parle presque plus d'argent, de sponsoring, de primes de course, que de sport automobile.

Cela dit, au moins il n'est pas hypocrite sur le sujet, et cela change aussi de notre époque.

Et puis, cet appât du gain, que les puristes critiquaient beaucoup à l'époque, est sans doute à mettre en relation avec les risques du métier et la présence d'une famille aux côtés du pilote. Hill s'est ainsi ruiné dans son écurie, et à sa mort n'a laissé que des dettes à Betty et Damon.

Que le gamin dyslexique en échec scolaire quasiment illettré est voulu faire fortune et jouir de la reconnaissance ne me semble nullement condamnable.

Cela ne l'a pas pour autant rendu puant loin s'en faut, il y a toujours une insécurité, un doute... chez Stewart ou il puisse la force d'aller de l'avant, de relever de nouveaux défis ...

La critique de l'appât du gain, vient de mon point de vue d'une certaine dimension aristocratique du monde du sport automobile de l'époque bien plus que d'une pureté.

La réussite, la gloire et l'argent sont le moteur de la grande majorité des acteurs du sport automobile depuis ses débuts.

Il n'y a que les instances qui aimaient se penser au dessus de cette trivialité.

Loyola a écrit:

Que le gamin dyslexique en échec scolaire quasiment illettré est voulu faire fortune et jouir de la reconnaissance ne me semble nullement condamnable.

Cela ne l'a pas pour autant rendu puant loin s'en faut, il y a toujours une insécurité, un doute... chez Stewart ou il puisse la force d'aller de l'avant, de relever de nouveaux défis ...

La critique de l'appât du gain, vient de mon point de vue d'une certaine dimension aristocratique du monde du sport automobile de l'époque bien plus que d'une pureté.

La réussite, la gloire et l'argent sont le moteur de la grande majorité des acteurs du sport automobile depuis ses débuts.

Il n'y a que les instances qui aimaient se penser au dessus de cette trivialité.

Je ne critique pas du tout ses aspirations, cela étant c'est intéressant de voir comment Stewart a pensé et construit sa fortune, comment il a introduit le "sport business" moderne dans ce sport d'aristocrates, notamment grâce à son partenariat avec IMG et McCormack. Stewart est aussi - il me semble - le premier coureur automobile à s'être vendu à des spots publicitaires télévisés. Il a su parfaitement humer le vent de l'époque. Les puristes de ce temps-là le traitaient de lâche et d'homme-sandwich. C'est aussi l'homme d'une révolution Stewart.

Dans son autobiographie, il écrit aussi que ce qui se passe au Vietnam ou en Amérique à la même époque ne l'intéresse absolument pas. Là aussi c'est une franchise qui s'est un peu perdue depuis parmi les sportifs de haut niveau (et au delà).