Verdict de la FIA

Green,

Si tu veux justifier l’avenir de la F1 en considérant qu’elle est emblématique d’une forme extrême de capitalisme c’est plutôt étrange alors même que cette dernière est en train de s’en prendre plein la gueulle.

Elle s'en prend plein la gueule, mais tu sais mieux que nous encore que c'est un véritable phénix !

Ce sont les fondations même de ce sur quoi et construit la F1 qui s’affaissent actuellement.

Entièrement d'accord, mais tu ne peux nier que l'affaissement desdites fondations n'implique pas inexorablement leur perte.

Il est peut-être temps justement de donner de nouvelles bases à la Formule 1 ...

Une Formule 1 "moralisée" ? Allez, lançons-nous : "socialiste" ?







Totalement crétin.

greencreeper a écrit:

Entièrement d'accord, mais tu ne peux nier que l'affaissement desdites fondations n'implique pas inexorablement leur perte.

Mais les fondations profondes sont en ruine depuis longtemps : les mythes fondateurs de l’automobile.

• Le domptage de la machine par l’homme.
• La conquête de la liberté de mouvement.
• La course à la vitesse.
• La démocratisation de l’automobile.
• …
Tout cela n’est absolument plus d’actualité et ne fait plus rêver que par rémanence.

Qu’en a la couche de fondation économique, s’il y a bien une industrie que la crise met à terre c’est celle de l’automobile.

Le sport automobile n’a plus réellement de raison d’être, ni en terme d’enjeux de civilisation, ni en terme d’enjeux économique, ne reste plus qu’une vague capacité spectaculaire.

Respect les chaine de causalité, la F1 est un des produits du capitalisme et non sa source, que le capitalisme puisse rebondir c’est fort probable mais ce sera certainement en se débarrassant de bien de ses corolaires n’ayant plus aucune raison de perdurer.

Loyola a écrit:

Mais les fondations profondes sont en ruine depuis longtemps : les mythes fondateurs de l’automobile.

Ah, là c'est déjà différent : je partais sur l'aspect purement économique, tu me réponds mythes fondateurs...

A cela, je lis avec réjouissance la suite de ton propos :

Loyola a écrit:

Qu’en a la couche de fondation économique, s’il y a bien une industrie que la crise met à terre c’est celle de l’automobile.

L'automobile vit en ce moment les pires heures de sa jeune histoire, c'est vrai. Pour autant, est-ce une raison pour penser que sa situation critique perdurera, avec au travers un boulet pour le sport automobile ? Difficile... On voit mal comment une sortie de crise financière qui arrivera sans nul doute, d'après la plupart des économistes même les plus pessimistes, laisserait sur le carreau l'industrie automobile.

Green,
Tu ne vois pas que parler de ces mythe c’est parler d’économie. Ce sont ces mythes qui ont fait le marketing de l’automobile et la nécessité du sport automobile.

Le sport automobile a construit la mythologie qui a fait de l’automobile la grande industrie de la première moitié du XX°.

Tout comme ce sont des mythes et des enjeux de civilisation qui ont fait la société de consommation.

Je m’étonne que tu ne vois pas cela, c’est un des fait fondamentale du siècle précédent d’un point de vue économique.

L’industrie automobile ne traverse pas simplement une crise d’ordre financier, c’est son adéquation même avec les enjeux des temps qui s’ouvre qui est remise en cause.

Ce qui sortir a de la crise économique actuel et des crises énergétiques futur ne ressemblera que fort peu à ce que nous connaissons et plus encore ne sera plus basé sur la même mythologie.

Le sport automobile et condamné a terme comme le furent les joutes chevaleresque car il ne correspond plus aux enjeux de nos civilisations.

PS : Si tu veux un article de vulgarisation de qualité sur la situation de l’industrie automobile, je te conseil le dernier numéros d’alternative économiques.

OK, je vais tacher de me le procurer aujourd'hui.

Ah y est, j'ai le numéro entre les mains. Bonne lecture !

Après, il faut comprendre