Le championnat 2013 avec un barème classique

Raaaa tu as compris ce que je voulais dire.
Seules 4 écuries "scorent" régulièrement.

Sur la période 1991-2002, du barème 10-6-4-3-2-1,
j'ai calculé le pourcentage de points pris par les 4 meilleures écuries.
Cela donne,

1 991 88,83 %
1 992 90,14 %
1 993 84,61 %
1 994 80,29 %
1 995 79,63 %
1 996 87,02 %
1 997 80,31 %
1 998 86,78 %
1 999 83,89 %
2 000 85,52 %
2 001 86,43 %
2 002 90,72 %

Les pourcentages les plus élevés se retrouvant sur les années d'ultra-domination d'une écurie.

Pour 2 013, nous arrivons à un pourcentage de 95,33 %.
Pas de révolution, mais une certaine tendance à la hausse tout de même que l'on peut créditer aussi à la fiabilité des voitures de pointe.

Dans une année inintéressante comme 2 011, ce nombre frôle les 97 %...

Un corolaire de la fiabilité extrême actuelle, les écuries de seconde zone ne peuvent plus profiter des faux pas des autres.

Pour le reste ce ratio n'est pas particulièrement significatif d'une saison ennuyeuse, une saison peut être à suspens est fort disputé en étant dominée par une seule écurie.

Après le GP du Japon


Pilote

VETTEL	110
ALONSO	63
RAIKKONEN	54
HAMILTON	42
WEBBER	37
ROSBERG	33
GROSJEAN	18
MASSA	15
HULKENBERG	6
BUTTON	5
Di RESTA	3
SUTIL	2
PEREZ	1
VERGNE	1
BIANCHI	-
BOTTAS	-
CHILTON	-
GUTIERREZ	-
MALDONADO	-
PIC	-
RICCIARDO	-
VAN DE GARDE	-
-	-
-	-

Constructeur

Red Bull	147
Ferrari	78
Mercedes	75
Lotus	72
Sauber	6
McLaren	6
Force India	5
Toro Rosso	1
Caterham	-
Marussia	-
Williams	-
-	-

Vettel serait sacré avec ce barème.

capelli93 a écrit:

Dans une année inintéressante comme 2 011, ce nombre frôle les 97 %...

En 2011 RedBull, McLaren, Ferrari et Mercedes ont marqué 1687 Pts sur un total de 1919 Pts ça ne fait que 88% ce qui n'est pas si exceptionnel, 12 saisons  ont fût les quatre meilleurs constructeurs marquer plus de 87% des Pts depuis 1958 et 7 depuis 1984.

Je faisais référence au barème 10-6-4-3-2-1 pour les 97 %.
Avec 4 écuries de pointe, on peut arriver au score parfait de 100 %.

En distribuant des points aux 9è, 10è,
les 4 écuries ne peuvent au maximum prendre "que" 98 points sur 101 par grand prix,
ce qui diminuera effectivement le pourcentage...

Cela reste dans la variabilité normale de la répartition de point, le barème n'a qu'un effet fort marginal sur le fait que la F1 est dominée par une poignée d'écurie depuis toujours, sauf durant une période qu'on pourrait appeler l'âge d'or du cosworth où les petites écuries pouvaient mieux tirer leur épingle du jeu.

Sur les effets de la large distribution de points, il est intéressant de noter qu'en moyenne 38% des points offerts pour bonifier les 7,8,9 et 10° place sont accaparé par les 8 pilotes en tête du championnat.

Je n'ai écrit nulle part que le barème influait sur la domination d'une poignée (souvent trois, quatre) de constructeurs.
La seule différence c'est la fiabilité aléatoire de l'époque qui permettait aux autres de s'accaparer une part de gâteau plus grosse.

Et c'est cela, qui rendrait aujourd'hui, le barème 10-6-4-3-2-1 un rien obsolète.
Même si je ne suis pour rien au monde pour le nouveau barème...

capelli93 a écrit:

Je n'ai écrit nulle part que le barème influait sur la domination d'une poignée (souvent trois, quatre) de constructeurs.
La seule différence c'est la fiabilité aléatoire de l'époque qui permettait aux autres de s'accaparer une part de gâteau plus grosse.

Pas vraiment

http://private-f1.1fr1.net/t325p180-analysons-les-chiffres

Le barème actuel n'est qu'une illusion :
- Il ne bonifie nullement mieux la victoire.
- Il ne donne pas réellement plus de possibilité aux petits de briller.

Par contre il valorise des places lointaine.

Le meilleur compromis de bonification pour suivre l'aspect de l'amélioration de la fiabilité des monoplaces c'était le 10-8-6-5-4-3-2-1

Car là avec 10 places bonifiées, c'est presque la moitié de la grille ce qui est énorme.

En tout cas cela fait les affaires de Alonso qui prend l'un des records les moins pertinents de la Formule 1.
Aujourd'hui, Alonso est le pilote doté du plus de points en carrière, nul doute que Hamilton ou Vettel peuvent faire mieux avec de telst barèmes après la fin de carrière du pilote espagnol.

Après le GP d'Inde

Pilote

VETTEL	120
ALONSO	63
RAIKKONEN	54
HAMILTON	43
ROSBERG	39
WEBBER	37
GROSJEAN	22
MASSA	18
HULKENBERG	6
BUTTON	5
Di RESTA	3
PEREZ	3
SUTIL	2
VERGNE	1
BIANCHI	-
BOTTAS	-
CHILTON	-
GUTIERREZ	-
MALDONADO	-
PIC	-
RICCIARDO	-
VAN DE GARDE	-
-	-
-	-

Constructeur

Red Bull	157
Mercedes	82
Ferrari	81
Lotus	76
McLaren	8
Sauber	6
Force India	5
Toro Rosso	1
Caterham	-
Marussia	-
Williams	-
-	-

Après le GP Abou Dhabi

Pilote

VETTEL	130
ALONSO	65
RAIKKONEN	54
HAMILTON	44
ROSBERG	43
WEBBER	43
GROSJEAN	25
MASSA	18
HULKENBERG	6
BUTTON	5
Di RESTA	4
SUTIL	2
PEREZ	2
VERGNE	1
BIANCHI	-
BOTTAS	-
CHILTON	-
GUTIERREZ	-
MALDONADO	-
PIC	-
RICCIARDO	-
VAN DE GARDE	-
-	-
-	-

Constructeur

Red Bull	173
Mercedes	87
Ferrari	83
Lotus	79
McLaren	7
Force India	6
Sauber	6
Toro Rosso	1
Caterham	-
Marussia	-
Williams	-
-	-

Après le Gp des USA

Pilote

VETTEL	140
ALONSO	67
RAIKKONEN	54
HAMILTON	47
WEBBER	47
ROSBERG	43
GROSJEAN	31
MASSA	18
HULKENBERG	7
BUTTON	5
Di RESTA	4
SUTIL	2
PEREZ	2
VERGNE	1
BIANCHI	-
BOTTAS	-
CHILTON	-
GUTIERREZ	-
MALDONADO	-
PIC	-
RICCIARDO	-
VAN DE GARDE	-
-	-
-	-

Constructeur

Red Bull	187
Mercedes	90
Ferrari	85
Lotus	85
Sauber	7
McLaren	7
Force India	6
Toro Rosso	1
Caterham	-
Marussia	-
Williams	-
-	-

Après le GP du Brésil

Pilote

VETTEL	150
ALONSO	71
RAIKKONEN	54
WEBBER	53
HAMILTON	47
ROSBERG	45
GROSJEAN	31
MASSA	18
BUTTON	8
HULKENBERG	7
Di RESTA	4
PEREZ	3
SUTIL	2
VERGNE	1
BIANCHI	-
BOTTAS	-
CHILTON	-
GUTIERREZ	-
MALDONADO	-
PIC	-
RICCIARDO	-
VAN DE GARDE	-
-	-
-	-

Constructeur

Red Bull	203
Mercedes	92
Ferrari	89
Lotus	85
McLaren	11
Sauber	7
Force India	6
Toro Rosso	1
Caterham	-
Marussia	-
Williams	-
-	-

Loyola a écrit:

VETTEL 150

Impressionnant...

C'est à peine mieux que Schumacher en 2004, étant donné qu'ils ont le même nombre de victoire c'est logique que leurs scores soient très élevés.
Notons qu'avec 19 courses, c'est assez loin des standards des années 90 ou 2000 où c'était entre 16 et 17 courses en général.

Juste pour relativiser la domination de Vettel, qui impressionne d’autant plus que les saisons n’en finissent plus.

La liste de tous les pilotes ayant remporté plus de la moitié des GP d’une saison, avec le ratio de victoire :

ASCARI Alberto	1 952	75.00
SCHUMACHER Michael	2 004	72.22
CLARK Jim	1 963	70.00
VETTEL Sebastian	2 013	68.42
FANGIO Juan Manuel	1 954	66.67
SCHUMACHER Michael	2 002	64.71
CLARK Jim	1 965	60.00
VETTEL Sebastian	2 011	57.89
MANSELL Nigel	1 992	56.25
STEWART Jackie	1 971	54.55
STEWART Jackie	1 969	54.55
SCHUMACHER Michael	2 001	52.94
SCHUMACHER Michael	2 000	52.94
SCHUMACHER Michael	1 995	52.94
HAKKINEN Mika	1 998	50.00
HILL Damon	1 996	50.00
SCHUMACHER Michael	1 994	50.00
SENNA Ayrton	1 988	50.00

Relativiser seulement le fait d'avoir remporté près de 70 % des grands prix !

C'est tout simplement énorme et loin devant certaines saisons en fin des années 90 début 2000 que l'on considère dominée...

C'est rare mais ce n'est pas unique

Après la saison est assez particulière :

- Un Weber en pré-retraite.
- Une concurrence baissant les bras très tôt pour préparer 2014.

et un Vettel au mieux de sa forme  

Quelle est la statistique la plus pertinente pour mesurer la domination sur une saison ? Est-ce le ratio de victoires ou le pourcentage de points obtenus par rapport à l'optimale ? Si c'est cette seconde statistique, alors la saison 2002 de Michael Schumacher reste supérieure. Moins de victoires mais tous les grands prix terminés et 84.71% des points obtenus contre 83.58 pour Sébastian Vettel cette année.

En 2002, Schumacher a fait l'affront de finir toujours sur le podium ce qui sera difficile à reproduire en terme de performance.
2002, 2004, 2011 et 2013 ont des traits communs de domination, même si la domination de Red-Bull n'est pas nouvelle dans l'Histoire, le rapprochement avec Ferrari 10 ans plus tôt est plutôt normal.

En 2002, Schumacher a aussi clairement offert deux ou trois victoires à Barrichello... Je me souviens d'un Grand Prix au Nürburgring où il freinait quasiment pour ne pas le dépasser.

Je n'imagine pas un seul pilote faire cela aujourd'hui pour complaire à son équipier et à son patron (sans que le titre ne soit en jeu, évidemment). Et surtout pas Vettel...

Nurburgring, Hungaroring, Monza et Indianapolis sont des cadeaux bien visibles.

Ça compense largement le coup de l'Autriche.  
Mais si ça a permis de ménager Barrichello, ça n'a pas permis de le rendre plus sympathique pour autant.