Business

et encore !

Spykerfan a écrit:

Ok; mais voici le site: http://www.mindscape.com/

Des trucs de 3° zone

puisque nous sommes dans le topic buiseness, on pourrait prolonger ici notre intéressante discussion de l'ex-forum sur la crise du "marché immobilier américain" apparemment focalisée sur les "subprimes" :
Voici un lien tiré du site de "Challenges", dans lequel Marc Fiorentino, président d'Euroland Finances, préssent , au contraire de bien des collègues, que la crise ne s'arrêtera pas là ... selon lui, la crise immobilière US n'est que la partie visible de l'iceberg vers lequel le Titanic de l'économie mondiale fonce à présent.
En corrollaire, ces idées intéressantes : la croissance chinoise est totalement artificielle (la Chine est la plus belle arnaque de ces 5 dernières années) et l'émergence de l'Europe, protégée par Maastricht et de la France en particulier :
Je vous laisse cogiter ...
http://www.challenges.fr/actualites/business/20070829.CHA9573/la_crise_des_subprimes_nest_que_la_partie_visible_de_li.html

Ne pas confondre Business et économie

Loyola a écrit:

Ne pas confondre Business et économie

Certes, mais comme les topics pullulent en ce moment, je ne voulais pas en rajouter un ...
par ailleurs, si l'économie est le phénomène (ce qui apparait, et auquel tout le monde croit), le buisiness est l'épiphénomène ...
Et dans le post que je viens de publier, le lien entre les deux est évident : le buisiness dans sa frilosité bourgeoise, c'est la pierre (l'immobilier), mais l'économie est en train de se saborder, précisémment pour cette raison ...

C'était juste un clin d'oeil qui devait forcement parler à un crypto-marxiste

Je lirais le papier de challenges

Papier effectivement fort intéressant, dont je partage une grande part des analyses.

Il corrobore assez bien ce que je sais de l’économie chinoise par mes relations qui s’y trouve, aussi bien dans ses perspectives à court terme qu’a long terme.

Quant au mécanisme en œuvre, il pointe très justement l’avidité sans limite qui est la marque d’un système ayant perdu ses repères les plus fondamentaux et le moteur de toutes ses folies.

Il faut éradiquer les Veuves du Wiconsin, qui ont flanqué par terre, par avidité, un système pourri, certes, mais qui fonctionnait.

...et rétablir le colonialisme et l'impérialisme, qui maintenaient harmonieusement les "émergents" dans la situation de clients, pas de fournisseurs !

PS : j'ai lu ailleurs le papier de Fiorentino, plaidoyer "in fine" pour l'Europe de Maastricht et au-delà.
Mais "cette Europe" est un des acteurs du grand foutoir actuel, avec son ultra-libéralisme débridé, qui autorise toutes les délocalisations, et les mises en concurrence les plus profitables aux financiers... pas aux consommateurs.

Et revoilà la fausse concurrence!

Pourtant, le fait de vouloir toujours plus de libéralisme, pour certains, ne devrait-il pas amener à en faire profiter le consommateur, et les travailleurs?

L’industrie automobile germanique n’en finit pas de se consolider, beaucoup envisage un rapprochement entre BMW et Mercedes qui pourrait prendre la forme d’une prise de participation croisée comme pour Renault/Nissan.

A ce point, ce n'est plus de la "consolidation", c'est carrément une tendance monopolistique.

...et pourtant, quand on voit comment Porsche a réussi à maintenir une production de "niche"... comme Ferrari dans son genre (non, je n'oublie pas Fiat ! )

Marre de ce monde qui tend vers l'uniformisation.

kiwideux a écrit:

...et pourtant, quand on voit comment Porsche a réussi à maintenir une production de "niche"

Dans le cas de Porsche c’est bien plus que maintenir c’est faire des ses savoir faire une redoutable machine a cash lui donnant les moyens de prendre le contrôle d’un des plus important groupe automobile, réalisant plus de 100 milliards d’euro de CA alors que lui-même n’en fait qu’un peu plus de 7.

Je parlais uniquement de la production, bien sûr, pas des fabuleux talents financiers des dirigeants qui ont succédé à F.Porsche !

kiwideux a écrit:

Marre de ce monde qui tend vers l'uniformisation.

Ce type de rapprochement ne signifie pas l’uniformisation, mais les économies d’échelle et les synergies.

Croire qu’il est impossible d’avoir des produits concurrents produit par des entités économiquement lié et issue d’une logique un peu courte.

Les produits de Mercedes et de BMW resteront en concurrence, là n’est pas la question.

Une grosse niche pour Porsche qui produit plus de 35 00 véhicules par an, et qui devrait continuer cette croissance avec l’arrivée de la Panamera.

Dès qu'on parle de synergie, et d'économies d'échelles, on connait la suite sans avoir besoin d'une grande imagination.

Ca signifie, "bureau d'études en commun", puis moteurs partagés, puis plateformes, puis carrosseries avec des différences comme chez Peugeot-Citroën...

Reste à définir ce qui différentie aujourd’hui les véhicules de deux marques concurrentes.

Des détails en faits, bien plus lié à l’image qu’aux faits

kiwideux a écrit:

Dès qu'on parle de synergie, et d'économies d'échelles, on connait la suite sans avoir besoin d'une grande imagination.

Ca signifie, "bureau d'études en commun", puis moteurs partagés, puis plateformes, puis carrosseries avec des différences comme chez Peugeot-Citroën...

+ quelques suppressions de postes?

Au fait pour ceux qui considèrent les changements à la tête de Renault Sports comme un constat d’échec.

Alain Dassas a plutôt bien remplie sa mission qui rappelons le ne concerne nullement la gestion sportive ou le management.

Il a su attirer un sérieux flux financier des annonceurs.
Il a remarquablement joué son rôle dans la renégociation des accords régissant la F1.

Il a su conserver Flavio Briatore.

La fonction que lui propose Ghosn est tout sauf un placard dorée.

Devenir Directeur Financier d’un groupe aussi important que Nissan c’est le bâton de maréchal dont rêves toute personne ayant eu un parcourt tel celui de Dassas.

C’est une fonction extrêmement importante qui ne peut être attribué par un conseil d’administration qu’a un individu reconnu comme exceptionnel et de toute confiance.

Quant à son remplacent, le fait que Ghosn choisisse un de ses très proche est un signe fort d’engagement de sa part.

Notons que dans une période qui devra être celle du renouveau et de la préparation de l’après Briatore, que cette proximité avec la direction est un gage de l’importance qu’accorde Ghosn à l’écurie de F1.

Ghosn est arrivé au moment où il fallait trouver un remplaçant à Mild Seven. Renault n'ayant pas les finances de Toyota ou Mercedes, on comprend que le nouveau directeur de Renault ait abordé la F1 avec méfiance.

Aujourd'hui, le partenariat avec ING permet d'aborder le futur plus sereinement. L'équipe a d'ailleurs obtenu du patron une enveloppe de 50 millions d'euros pour moderniser sa soufflerie.
http://voiture.allianceachat.fr/+Renault-F1-investit-50-millions-d-euros-dans-la-dynamique-des-fluides-1009+.html

Loyola, toi qui est au faite de toutes les subtilités de ce bas-monde, peux tu m'expliquer pourquoi certains vols aller/retour sont moins chers que des allers simples ?
Il doit bien y avoir une raison, mais je ne vois pas trop...

La complexité des tarifes des transporteurs fait qu’aujourd’hui dans un même vol il y a une quantité incroyable de tarif.

Pour faire simple ce qui coute le plus a un transporteur, c’est une place vide.

Le but est donc d’assurer le meilleurs taux de remplissage.

En utilisant des bases statistiques les compagnies optimisent leur tarif en fonction du vol et de l’instant de réservation.

Un vol qui est quasiment certain d’être remplis sera chère, un vol qui ne les pas le sera moins.

C’est pourquoi les compagnies pratiquent aussi le surbooking.

Ce sont des techniques assez complexes dont la maitrise permet de tirer le meilleur profit possible.

Les règles en sont d’une complexité folles et semble souvent illogique de prime abord

Pour te donner un exemple sur mon voyage à Nottingham, il nous coutait pas plus chère de partir la veille au soir et de louer une bonne chambre d’hôtel que de partir le lendemain.

Ok merci

Bon, je n'avais pas envie de créer un sujet rien que pour ça, du coup j'utilise ce topic.

J'ai une petite question en droit du travail, je ne sais pas si quelqu'un pourra m'aider ici, ce serait top

Voici le contexte :

J'ai travaillé dans une SSII de fin 2009 à mi-2012. La convention SYNTEC s'appliquait dans cette entreprise. Hors durant cette période, la prime vacances prévue à l’article 31 de la convention SYNTEC : « L’ensemble des salariés bénéficie d’une prime de vacances d’un montant au moins égal à 10 % de la masse globale des indemnités de congés payés prévus par la Convention Collective de l’ensemble des salariés […] », ne m’a jamais été versée.

Par ailleurs, j'ai lu que d'après la loi du 17 juin 2008, j'avais un délai de prescription de 5 ans pour agir en justice.

Je leur ai donc fait une lettre pour me demander le versement de mes primes vacances sur la période citée plus haut. Ce à quoi il m'ont répondu que j'avais signé un solde de tout compte en partant, où j'ai reconnu avoir perçu mes salaires, accessoires du salaire, remboursements de frais et indemnités de toute nature dus au titre de l'exécution et de la cessation de mon contrat de travail.

Ce qui est totalement exact : j'ai bien signé ce document.

Ce qui m'amène à mes deux questions :

1. Les primes vacances font-elles parties de ce qu'ils appellent "accessoires du salaire" ?
2. Est-ce que je peux m'en sortir avec l'article L. 1234-20 du Code du Travail : " Le solde de tout compte, établi par l'employeur et dont le salarié lui donne reçu, fait l'inventaire des sommes versées au salarié lors de la rupture du contrat de travail " => la prime vacances ne m'ayant jamais été versé, est-ce que ça peut jouer en ma faveur ?

En gros, est-ce que ça vaut le coup que je dépense un autre recommandé ou bien je peux me brosser d'avance ?