Grand Prix du BRÉSIL 2014 - 18/19

Avant-dernière manche du championnat, sur un circuit refait afin d'améliorer la sécurité...

La fin de saison de Hamilton ressemble de plus en plus à celle de Vettel l'an dernier, va-t-il réaliser la passe de six ?

Le Brésil est toujours une course imprévisible, avec la pluie qui menace et la pole de Rosberg il n'est pas dit que l'anglais finisse sur une nouvelle victoire.

On peut noter que les Williams sont dans l'ensemble très proches des Mercedes, donc c'est peut-être pour Massa et Bottas l'occasion de décrocher enfin une victoire cette saison.

Cela dit, Interlagos a très rarement souri à cette équipe ces dernières années...

Rosberg a donc bien tenu le coup face à Hamilton, et pour le coup c'est l'Anglais qui est parti à la faute. Ce dernier peut d'ailleurs s'estimer heureux de la suppression des bacs à graviers... Déjà à Suzuka il avait failli partir en sucette sous la pluie en suivant Rosberg.

Cette victoire de Rosberg me fait plaisir dans le sens où si Hamilton se plantait des quinze jours, son sacre ne serait pas totalement immérité.

Dommage que la pluie ne soit aps intervenue pour ajouter plus d'animation. Même si la course était correcte, Interlagos nous a habitué à plus encore.
Sinon oui Hamilton peut être content cette année que la F1 ait de tels dégagements sur les circuits... Il aurait pu perdre ainsi aussi bêtement le sacre qu'en 2007 en Chine en sortant de la piste alors qu'il avait le championnat en main.

L'écart reste acceptable entre les deux, mais il est statistiquement improbable que Rosberg gagne sans un coup de pouce du destin. Quand la Mercedes n'abandonne pas, elle finit toujours aux deux premières places (sauf en Allemagne et Hongrie, pour le premier à cause d'un défaut en qualification pour Hamilton, pour l'autre une Safety Car mal placée et un autre soucis aux qualifications). Rosberg aura donc besoin d'une aide expérieure (Safety Car, panne, accrochage ou grosse bourde d'Hamilton) qui lui soit favorable. Et encore, Abu Dhabi n'est pas un circuit propice aux rebondissements du genre et Vettel a montré en 2012 qu'une qualification ratée avec une bonne monoplace n'était pas un problème.

En tout cas l'allemand a montré qu'il sait encore gérer la pression et il en aura bien besoin pour la dernière manche même si ça semble mort pour lui..

Au moins nous connaissons les forces et les faiblesses de chacun.

Rosberg est aussi voire plus rapide que Hamilton sur un tour, mais sur l'ensemble d'une course l'Anglais a nettement l'avantage. En ce qui concerne la gestion de la pression, Rosberg n'est pas meilleur que Hamilton, et les deux semblent capables de commettre "la" grosse boulette. Même si là encore je donnerai l'avantage à Hamilton.